Quand il était en Allemagne, chez ses parents, Heinrich se levait toujours très tôt, 5 heures environ. Et ce n’était pas son arrivée a l’académie qui allait faire exception, le blondinet c’était donc levé a cet heure ci comme a son habitude. Dans un premier temps il était aller se détendre sous une bonne douche bien chaude avant de se préparer. Il n'avait pas prévu une tenue chic comme il en avait l'habitude lors de ses représentations mais quelques chose de bien plus simple et passe partout.
Au vu de l'heure il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, ils étaient même désert a vrai dire. Il se permit donc de prendre son temps et ce n'est que vers 5 heures 45 qu'il sortit de la salle de bain masculine.
Désormais il n'avait plus qu'a effectuer son petit rituel du matin, son entrainement journalier bien sur ! Heinrich avait beau être un génie de la musique il lui fallait de la pratique, même beaucoup de pratique pour entretenir ce don. C'est donc d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la salle de jeux. A cette heure ci elle était encore plus désertique que les couloirs des chambres, tant mieux a vrai dire... Sa musique était réservé au hautes sphères de ce monde et certaines personnes n’était même pas digne de le voir approcher un instrument.
Heinrich s'approcha alors du piano qui se trouvait dans un coin reculé de la salle dans une petite alvéole qui donnait une atmosphère presque intime a ce lieu. Doucement il caressa la partie de bois qui recouvrait le clavier de son nouveau camarade... Ce geste avait une certaine sensualité aux yeux du jeune homme, les courbes d'un piano étaient fine et joliment orné lui rappelant presque les courbes d'une femme. Il dégageait de lui un amour incompréhensible pour ces instruments si complexe ce qui était bien sur étrange au yeux des non initié.
Toujours avec la même douceur il découvrit le clavier et passa sa main droite sur les touches en fermant les yeux, dans sa tête s’enchaînaient différentes combinaisons de notes a une vitesse ahurissante. Le blond resta comme cela pendant un petit moment puis, enfin, il entama l'un des morceaux qui lui plaisait le plus, l'un de ceux qui avait le pouvoir de le relaxer et de lui permettre une évasion total. Il s'agissait bien évidement de la célèbre lettre a élise de Beethoven.
Six heures, je m’éveille doucement. La vie ici devenait plaisante et apaisant. Cela ne faisait que quelque jour que j’étais ici mais j’avoue que me déplacer sans être aux aguets constamment, une paix que j’apprécie grandement. Plus besoin de regarder derrière moi, de peur de me prendre une balle. Le revers de la médaille : être outrageusement riche mais très recherché et menacé. Grande est la médaille, lourd est le tribut. La vie dans l'école commençant bien plus tard, je décide d’aller courir dans les environs. Un jogging enfilé, les dents lavées, je m’extirpe de ma chambre. Je prends les escaliers en guise d’échauffement et arrivé au niveau de l’étage des garçons, mon ouie s’affine. Mais qu’est-ce .. ? C’est avec beaucoup de surprise, que je pénètre dans les lieux, à pas de loups. Déjà, pour ne pas perturber le pianiste et puis sait-on jamais, ce sont des fauteurs de trouble qui font diversion. Je m’arme de courage, prêt à en découdre et viens finalement m’adosser contre le chambranle de l’alcove, découvrant un jeune homme happé par le fruit de son talent. La Lettre à Elise. Choix classique mais si doux à l’oreille. Il termine sur une embardée lyrique qui ne me dit strictement rien. J’ai beau tendre l’oreille, je n’arrive pas à reconnaitre la mélodie. Avons-nous un autodidacte ? Il s’arrête et laisse le silence nous prendre dans sa magnificence. J’applaudis doucement pour ne pas trop l’effrayer. « Tu as une technique bien à toi. Peut-être plus aérien sur certain passage. En tout cas, ta personnalité reflète dans ton jeu, plus qu’agréable. A quel prodige, ai-je affaire ? »
Heinrich Schneider
Sam 11 Jan - 16:31
Un réveil musicale
Malgré le fait que ce soit un simple entrainement journalier Heinrich se donnait corps et âme dans sa musique, au moment présent il n'y avait plus aucune frontière. A chaque fois qu'il touchait les touches du clavier son esprit partait a des lieux d'ici. Dans certains moment il se voyait dansé au bras d'une jeune femme dans de radieux habits, un retour dans le passé avec cette fameuse Elise dont il était question.
Puis quand il eu terminer son interprétation, sa danse se termina et la scène disparu de son esprit sous la forme d'un nuage qui s’évapore en douceur. Le petit génie baissa la tête vers les touches de l'instrument mais garda les yeux fermé comme s'il était en train de méditer sur sa prestation. Malheureusement des applaudissements l'interrompirent, ceux ci furent suivit d'une voix d'homme provenant de l'entrée.
Heinrich fit volte face pour dévisager l'intrus qui avait oser l'espionner pendant sa petite séance matinale.
Vous savez que bon nombre de personne seraient prêtes a payer le prix fort pour entendre ce que vous venez d'entendre.
Il affichait un petit sourire en coin, l'homme avait reconnu son talent, en même temps il ne pouvait que le reconnaître.
Heinrich, Heinrich Schneider. J'imagine que vous avez déjà entendu parler de moi au vu de vos connaissances.
Le jeune homme se retourna sur le siège qu'il occupait et fixa son interprète.
« Vous savez que bon nombre de personne seraient prêtes a payer le prix fort pour entendre ce que vous venez d'entendre. » Je n'ai rien demandé en soit, je ne faisais que passer par là. Je le regarde plus en détails, afin de savoir s’il était un illustre de ce monde, mais son faciès ne me disait rien. Un tel talent ne s’oublie pas mais rien ne me vient en mémoire. Je ne dis mots pour ne pas le vexer. Les génies peuvent être assez susceptible. Et s’il était comme les deux comparses, des professionnels dissimulés de la bagarre, j’allais me retrouver dans un sacré merdier. « Heinrich, Heinrich Schneider. J'imagine que vous avez déjà entendu parler de moi au vu de vos connaissances. » Alors comment dire .. ? Je me pince les lèvres, me détourne de son champ de vision mais il enchaine, pour mon plus grand bonheur ou malaise, barre la mention inutile. « Et vous ? Vous êtes ? » Je me racle la gorge, mais ne bouge pas du chambranle de la porte. « Aedan Aslinn, simple professeur d'Art musical. » Enfin, je me sens gêné, de me présenter comme tel alors que je n’avais jamais enseigné. Il est même judicieux que je ne lui en fasse pas part. Je pressentais déjà modestie certaine. Il n’avait pourtant pas la tenue du petit prodige mais comme on dit, l’habit ne fait pas le moine. « Quel cursus as-tu choisi ? » Pas musique, s’il excelle dans ce domaine.
Heinrich Schneider
Mar 28 Jan - 18:55
Un réveil musicale
L'homme laissa le jeune prodige se présenter, ce qu'il fit sous le regard de son interlocuteur. Bien qu'il ne le connaissait pas une gène envahi son esprit bien qu'il ne laissa rien paraître, son visage avait quelques chose de dérangeant... Était ce ses perçants yeux bleu ? Sa mâchoire carré et creusé ? Il n'en savait rien mais quelques chose le dérangeait dans le visage de l'homme. Quand bien même il continua son discours.
Il s'agissait donc du professeur de musique. AU moins les présentations était faites et il savait a quoi s'en tenir... Cette année et les prochaines a suivre allait être rythmait par des frissons le long de la colonne vertébral.
Enchanté professeur Aslinn, j'ai bien peur que nous allions devoirs nous revoir assez souvent.
Il haussa les épaules et sourit légèrement tachant de faire bonne figure bien que l'idée de voir ce type presque tous les jours ne lui plaisait pas vraiment. Mais bon, peut être était il un bon professeur et qui plus est un musicien a sa hauteur.
Mes parents m'ont inscrit ici pour que mon art soit encore plus divin qu'il ne l'est déjà. C'est donc le cursus musical que je suis.
Il ne savait pas vraiment ce que pouvait lui apporté ces études mais bon... Ses parents lui avait répété qu'avoir du talent était une bonne chose mais qu'il devait apprendre a le canaliser pour crée. C'est vrai que depuis toujours l'inspiration lui faisais cruellement défaut...
« Mes parents m'ont inscrit ici pour que mon art soit encore plus divin qu'il ne l'est déjà. C'est donc le cursus musical que je suis. » Personnification de la Suffisance sous mes yeux. Il était clairement mal barré avec moi quand il réalisera que son professeur de musique, n’a pas l’étoffe d’un véritable enseignant. Je vais devoir me mettre à bosser réellement, si je ne veux pas me retrouver avec ses parents sur le dos. Dans quel bourbier, je viens de me mettre. Je soupire, un brin dépité, d’avoir signé ce pacte. Mais bon, le plaisir inavoué de jouer avec la Directrice m’a fait perdre quelques traits d’intelligence, énième soupir. « Effectivement, nous sommes amenés à nous voir tous les jours. Donc le Mercredi toute l’après-midi. » A croire que j’entrais dans l’arène avec lui. La jouer plutôt fine. « D’ailleurs, afin d’offrir un enseignement de qualité, quelle seraient tes attentes vis-à-vis des leçons ? » Comme ça, j’aurais plus qu’à appliquer. « J’ai quelques idées en tête, mais je ne voudrais pas décevoir, les élèves et encore moins ta personne » une demie-vérité. Enfaite, j’avais pioché des options sur les différents réseaux sociaux. Dans quel merdier, je me suis foutu. Je viens me poser sur un des fauteuils. « Dernière question, joue-moi le morceau, que tu détestes le plus » Histoire de reporter le poteau rose, le plus tard possible.
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