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 Juste un verre ? [FT. Aedan]
Helen Jones
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Ven 7 Fév - 19:29

Juste un verre ?
Le bal de rentrée était prévu et pratiquement toutes les chambres étaient à présent occupées ; il était bien temps de t’octroyer un peu de bon temps. C'est ainsi que, après un repas relativement agréable en compagnie d'autres de tes collègues, tu avais décidé de passer à l’improviste chez ce cher Aedan, que tu avais de temps à autres revu depuis votre première entrevue, si intéressante, au détour de discussions plus professionnelles et moins intimistes. Beaucoup de professeurs et de membres du personnel était rentrés quelques jours durant, afin de passer les derniers jours de l'année en compagnie des leurs, et l'Institut était donc encore calme et pratiquement désert, seuls les quelques discussions d'élèves retournant en chambre ou les bruits de pas étaient audibles, et c'est donc bercée par ces sons que tu retournais à l'étage de ton studio, silencieuse, paisible, un porte document sous le bras, un gilet en cachemire noir sur l'autre. Tu n'avais pas vraiment prévu la soirée ; tu avais simplement décidé d'honorer ton engagement, à savoir, prendre un verre avec ton collègue, et, par la même, constater l’inopinée nouvelle l'acquisition de ce dernier, son mini bar privé. Tu fixais le sol en montant les marches, perdue dans tes pensées, probablement à rêvasser ou à songer au passé, ou encore à l'effervescence prochaine que connaîtraient les lieux. Devant la porte de tes appartements, tu sortais une petite clé métallique de la poche de ton chemisier blanc, et ouvrais la porte de ces derniers. Une odeur d'agrumes flottait dans l'air, se mêlant à celle d'une cheminée s'étant éteinte il y a peu. Tes yeux se dirigèrent vers cette dernière, fumant encore légèrement, alors que tu déposais tes affaires sur un coin du bar de la kitchenette. Il faisait suffisamment chaud et, tu ne perdrais donc pas ton temps à raviver ce feu éteint. À contrario cependant, tu t'empressais de te rendre dans ta salle de bain, havre de paix aux couleurs violacés, où trônait un bouquet de lilas. Tu humais son parfum, face au miroir, alors que tu commençais à déboutonner ton haut ; une robe serait plus convenable, n'est-ce pas ? Ainsi, tu retirais ta jupe, puis replaçais tes bas, les ajustant du bout des doigts. Tu optais pour une tenue à ton image, toujours élégante et épurée, mais peu-être plus sensuelle qu'à ton habitude. Pourquoi, hm? Un rictus se dessinait sur ton visage face à ton reflet ; ta tenue, une simple petite robe noire, te seyait à ravir. Tu passais ensuite du rouge sur tes lèvres, comme à ton habitude, et attachais, de façon relativement classique, tes cheveux en une queue de cheval basse et lâche dans ta nuque, replaçant quelques mèches ondulées derrière tes oreilles d'une main. Ton contrôle fût bref, faisant volte face au miroir pour passer tes escarpins rouges d'une maison italienne que tu appréciais tout particulièrement, puis enfiler un blazer blanc, immaculé. N'ayant pas de moyen particulier pour prévenir l'homme de ta visite, tu décidais d'y aller au culot. À coup sûr, il ne te refuserait pas d'entrer en son antre. Il devait être environ 21 heures lorsque tu repassais le seuil de ta porte, ayant au préalable fumé une cigarette puis bu un thé, pensive, mais à présent relativement taquine. Devant sa porte, tu contemplais quelques secondes sa place ; Aedan Aslinn. Quel doux prénom, d'origine irlandaise, il sonnait bien, entre tes lèvres. Un sourire vînt parfait ton accoutrement, puis ton poing resserré venait tapper doucement le bois. Que la partie reprenne, pensas-tu, amusée, par la situation. Le Loup entre dans la bergerie.
PROVING THAT I AM RIGHT WOULD BE ADMITTING THAT I COULD BE WRONG. 
Pando
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Aedan Aslinn
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Jeu 20 Fév - 17:10

Le Chat et Le Loup

Que les Elements défrayent la Chronique, tant que nous sommes bien amarrés. Suis moi dans cette folle danse de nos âmes écorchées. A moi pour toi, c'est dérisoire, suffoquant.


Je ne pensais pas que la Dirlo allait m’accorder ce privilège. Après tout, rien ne l'a forcé à répondre présent à notre entrevue. En attendant, j’étais sorti de son bureau, fier comme un paon. Au-delà, du jeu qui se tissait entre nous, j’appréciais réellement qu’on puisse construire un contrat de confiance. Outre lien professionnel signé, je pense que nous pouvions entretenir .. Quoi donc ? Je ne sais pas, à dire vrai. Etais-je entrain de me faire des films ? Je n’étais guère doué au jeu de la séduction. J'appréciais la franchise, les coups directs. Encore une partie où je me suis engageais sans connaître les règles. Aedan, tu ne retiens pas tes leçons. Était-ce de cela que nous sous-entendu ? Viendra-t-elle à ce fameux verre ? Et que diable, où cela mènera-t-il ? C’est le lendemain, mes questions gravitant dans ma tête, que j’étais parti en Métropolie. Et rien de mieux qu’aller débourser de bons gros billets afin de parfaire ma collection d’alcool, du plus raffinés aux plus corsés. Je visais un large panel, pour satisfaire les palais de chacun. Enfin des majeurs, surtout. Officiellement. Je songeais déjà à toutes les réunions que je pourrais organiser. Le club lecture en couverture.  Afin de distiller de la compétitivité. Il faut vraiment, que je cesse de regarder les animés des ados. Comme s’il, n’y en avait pas assez de concurrence, Aedan. Je vais finir tyrannique, ce n’est pas possible. Deux heures de discussion, un détour chez un artisan afin de récupérer mon mini bar tel que je lui avais envoyé le cahier des charges, puis chez le décorateur pour payer tous les éléments demandés. Un livreur pour m’aider à tout charger en bateau et j’étais revenu en fin de journée. Il m’a fallu deux grosses journées de plus pour monter tous les meubles, décorer et agencer un coin de ma chambre. Quelque chose dans les couleurs pourpre, de touches de blanc et une lumière ajustable, mais bloquée sur tamisée. Je ne savais pas lorsqu’Helen comptait passer mais je faisais toujours attention à mon logis plus que de raison ainsi que ma tenue C’en devenait ridicule. Chaque soir depuis que mon havre de paix privé était fonctionnel, j’attendais comme un enfant prêt à se faire adopter. En prime, je devais respecter mon pari avec Eydis et ne pas sortir. Enfin, ne pas me faire attraper par la petite. Pas de mots glissés, ni sussurés pour signifier une potentielle venue, c’était assez cuisant de ne pas savoir. Date Limite : 31 Décembre. Même à distance, elle savait jouer avec mes nerfs. Bruit sourd sur ma porte. J’arque un sourcil. C’était visiblement ce soir que j’allais manquer mon rituel. Rapide tour d’horizon, tout semblait en place. J’avais l’impression d’avoir construit une chambre témoin. Je me l’étais approprié. Repeinte dans des couleurs sombres mais un mur blanc, des miroirs pour agrandir les 30m² de mon logis. Un projet coincé dans ma tête, j’y ai vu une opportunité. Peut-être un gage de volonté à perdurer pendant de longues années dans l’Institut. Y finir mes jours, qui sait. Voilà, que je songeais à prendre ma retraite. Les choses n’iraient pas en ce sens. Ou alors, il faudra trouver mon successeur. Au sein de l’Ecole ? Je doute que ma supérieure apprécie un recrutement interne. Pourtant, il y avait de sérieux candidats. J’abaisse un peu plus le fond de blues qui crépite sur le tourne disque, un touche de parfum muscadé sur mon col. Je lisse ma tenue. Je ressemble à un puceau qui part en rencard. Ringard à souhait. Une profonde inspiration et j’expire, tout en accueillant mon invitée de ce soir, pour la nuit ? « Bienvenue Directrice, puisse les lieux soient à votre aise. Je me suis permis quelques petites modifications.. » Du plafond au plancher mais ce n’est rien .. J’espère en tout cas. Talons amortis par le sillage de tapis que j’ai mis afin de réduire l’écho de mes pas, notamment le matin. Mes yeux remontent le galbe de ses mollets et poursuivent leur ascension. Sublime. Robe noir, indeclassable, exprimant tellement d’élégance et sublimant la femme qui la porte. « A merveille » Je chuchote, sans le réaliser.  


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Helen Jones
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Sam 22 Fév - 8:12

Juste un verre ?
N'était-ce pas plutôt l'agneau qui s'offrait au Loup ? Allez savoir. Quelques secondes, horriblement longues, s'écoulèrent avant que la porte ne s'entrouvre, dévoilant à tes yeux emprunt de douceur le visage aux traits fins d'Aedan. Tu ne pu contenir ton plaisir, et tes lèvres s'élargirent en un sourire qui dévoilait d'ores et déjà tes dents. Collègue, Helen. te rappelais-tu intérieurement. Instinctivement, tu jaugeais l'homme, ses moccasins, divinement assortis au reste de son costume, un trois pièces, lui seyait à merveille, comme d'habitude. Son élégance n'avait égale que sa classe, son aura naturelle que tu pouvais percevoir, même sans jouer de tes dons. Un pas en avant ; le sol te paru plus agréable, et t'incita à baisser les yeux sur ce dernier. Tapis à broderies, pourpre, feutré. Agréable. songeas-tu. Le raffinement et le goût étaient sans aucun doute présents. Alors que ton regard rejoignait celui du professeur de musique, tu balayais rapidement la pièce du coin de l’œil ; la lumière était tamisée, tandis que la fenêtre, immense, était habillée d'un sublime voile assorti aux nouvelles couleurs de la pièce. Il n'était pas rare et même recommandé pour les résidents de l'Institut de prendre leurs marques, mais, à ce point, s'en était presque amusant. En si peu de temps, l'étonnant personnage avait su donner une âme à cette chambrette, ce petit studio d'habitude si classique. Ainsi personnifié, l'appartement correspondait parfaitement à son propriétaire actuel. Ton sourire n'en était que plus sincère. Rien d'étonnement puisque, de surcroît, tu appréciais énormément ces tons chauds, agréables et conviviaux. L'homme te fit simplement entrer, t'invitant en son antre. Tu perçois ses yeux qui te scrutent. Luxure. La porte se referme. Bienvenue Directrice, puisse les lieux soient à votre aise. Je me suis permis quelques petites modifications.. Sa voix t'aurait-elle manqué ? Tu baisses les yeux, immédiatement envahie par une douce sensation, enivrante, savoureuse. Tu tournes légèrement la tête vers lui, sourire en coin. Merci beaucoup, Professeur. répliquas-tu sur un ton léger, avant d'observer davantage le décor. Un petit salon était savamment agencé dans la pièce, la vision du bar t'arracha un petit son, sorte de rire discret. De bon goût.. J'aime beaucoup. Lâchais-tu enfin, avant de déboutonner ton blazer de ta main droite. Un murmure te parvînt ; sourire omniprésent, rougissement, peut-être. Probablement. Tu avances, puis pivotes sur toi même, relevant ton visage vers celui d'Aedan, retirant lentement, une manche après l'autre ton veston, avant de le place sur ton avant bras gauche, légèrement relevé contre ta poitrine. Bien installé ? Tu concluais simplement, sobrement même. La partie était à présent lancée, et autant dire que ton Roi était bien gardé par sa Reine, confortablement défendue par ses Fous.
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Aedan Aslinn
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Sam 14 Mar - 8:51

Le Chat et Le Loup

Que les Elements défrayent la Chronique, tant que nous sommes bien amarrés. Suis moi dans cette folle danse de nos âmes écorchées. A moi pour toi, c'est dérisoire, suffoquant.


J’étais suspendu à ses réactions, le moindre rictus en guise d’évaluation. Tel un funambule, elle ressemblait en filet de sécurité. Un élégant filet, faut l’avouer. Si elle n’appréciait pas, j’aurais cette impression de couler dans les tréfonds d’un nébuleux désarroi. A l’inverse, je pense que je pourrais faire des sauts de cabri venant de naitre. Tu dérailles Aedan. Depuis quand t’inquiètes-tu des avis ? La sentence se fait, elle apprécie ma compagne d’un verre. Je reprends presque une inspiration. Tu en deviens ridicule. Pas de sauts, je demeure digne. « Je suis ravi et rassuré que mon .. univers vous plaise dans ce cas. J’espère n’avoir pas trop .. abusé sur la volonté de m’approprier les lieux. Mais rassurez-vous, si un jour, je dois quitter l’Institut définitivement, je remettrais la chambre à l’identique » Voilà que je deviens loquace, coup de pression inhabituel. Depuis quand, je deviens stressé quand je suis avec une femme ? Enfin non, on parle de la Directrice. Je soupire contre moi-même. Ben voyons, à croire que je vais me laisser impressionner par une donzelle. Reprends-toi, vieux. Je lui fais un mince sourire et me détache de son exquise silhouette pour me diriger vers le bar. Tout en réduisant la distance vers le Mont des Ivresses, je la questionne sur ses goûts. Je ris doucement, vin blanc. J’extirpe une bouteille de la fraicheur de la mini cave. Moelleux ou sec ? Hm, on parle d’une femme à poigne, une force de la Nature. Je valide mon choix en y versant le liquide coloré dans un verre cristal de haute manufacture. Je le temps à sa nouvelle propriétaire. Et je fais le même choix afin de ne pas créer d’impair. Bien trop doux comparé à un bon brandy d’âge mur. Je laisse l’alcool faire son office et le besoin de chatouiller la nicotine explose dans mes papilles. Je sors la boite métallique afin de sortir une roulée pour cette fois et la tasse sur le dessus de son contenant. Dangereuse amie coincée entre mes lèvres et j’actionne mon zippo. Je ferme les yeux, afin d’accueillir la première vague bienfaitrice pour ma santé mentale avant de la laisser danser jusqu'au plafond. Il va falloir que je fasse quelque chose pour filtrer la fumée. J’entrouvre la fenêtre afin de limiter la gêne de ma partenaire. Par politesse, je lui tends tout l’attirail si elle voulait s’en claquer une également. Il n’y a pas de raison d’être le seul à détruire mon corps. Je m’accoude sur le bar. « Dites-moi, hormis gérer des génies, quels sont vos autres passe-temps ? »   


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Helen Jones
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Sam 21 Mar - 23:12

Juste un verre ?
Doux. Il paraissait sous le charme. Visiblement, sa nouvelle vie d'insulaire lui seyait à ravir. Délicieux sourire aux lèvres tandis que tu observes le jeune homme se mouvoir en son antre. Gracieux. Agilement, Aedan remplissait deux verres vraisemblablement en cristal de nectar jaunâtre, avant de t'en proposer un. T'en saisissant, tu le levais vers lui, signe d'un souhait de bonne fortune, probablement, avant de le porter à tes lèvres ; fraîche sensation. Le liquide parfumé coula agréablement dans ta gorge, tandis que tes papilles savouraient la qualité de la boisson, sans doute originaire des côtes françaises. Il extirpe enfin une cigarette, l'allumant rapidement, presque nerveusement avant de la porter à ses lèvres. Rapide, presque furtif, il se pressait d'ouvrir la fenêtre de la pièce, lui offrant au passage un nouveau reflet lumineux, la rendant moins obscure. Sa tenue était de toute beauté, simple mais élégante, tout à fait en accord avec le thème de son habitat. Tu passais au crible ce dernier, t'arrêtant, sourire aux lèvres, sur un meuble de toute beauté, tout à fait adéquat au reste du mobilier. Artisanal à n'en point douter, Aedan avait fait fort. Il te tend son matériel, et poliment, tu refuses d'un signe de la main amical, sous entendant que tu avais ce qu'il fallait. Tu avançais d'un pas puis encore un autre, avant de déposer ton blazer sur le dossier d'un fauteuil en cuir brun. Glissant ta main contre la matière agréable et réchauffée par les quelques rayons de soleil ambiant, tu le contournais afin de pouvoir t'y asseoir. Lentement, tu t'asseyais, fléchissant tes genoux avant de passer lune jambe par dessus l'autre, tirant légèrement sur l'ourlet de ta robe afin de la replacer à hauteur de tes genoux. Relevant les yeux vers ton interlocuteur, tu passais une main sur ta tempe, remettant derrière ton oreille une mèche rebelle. Le regard chaud, tu regardais l'élégant personnage, qui se dirigeait vers le fameux meuble. Il s'y adossait nonchalamment, tel un dandy british à l'heure du brandy. Tu ne pu contenir un rictus et il te sembla même rougir très discrètement, vilaine habitude de midinette. Alors qu'il se délectais d'ores et déjà de son poison, tu attrapais ta dose personnelle dans ton blazer. En un cliquetis, tu ouvrais la petit boîte, semblable à celle d'Aedan, en sortant à ton tour une cigarette. Fine, davantage que les industrielles plus répandues, tu la glissais entre tes lèvres habillées de couleur. Tu saisissais ton briquet et mettais le feu à son extrémité, avant d'en savourer une bouffée silencieuse. Clignement, avant de te replonger dans ses yeux. La situation était telle qu'il se trouvait visuellement en position de force ; là, planter contre son imposant mobilier, debout de tout son long, seigneur de ses terres nouvellement conquises, le conquérant était beau à regarder. En revanche, tu étais assise, le regardant d'en bas, avide de ses mots. Il ne se fut pas prier, et s'empressa de rompre l'instant. Dites-moi, hormis gérer des génies, quels sont vos autres passe-temps ? Un sourire amusé parcourt ton visage et un discret rire succède à ses mots. Tu avales une nouvelle gorgée du breuvage, avant de déposer ton verre sur la table basse devant toi.  Un soupire t'anime enfin. Pour tout vous dire, cet activité me prend la plus clair partie de mon temps. Mais, je m'adonne à de nombreuses autres activités, figurez-vous, Aedan. Si bien sûr, je peux me permettre de vous appeler ainsi ? demandais-tu plus bas, minaudant pratiquement la requête. Tes yeux le couvaient. Tu poursuivais. J'aime lire, beaucoup, profiter de l'île et sa flore, faire du cheval, également.. énumérais-tu doucement, avant de lever les yeux au ciel, comme pour y songer, avant de hausser quelque peu les épaules. La plupart du temps, je suis une personne assez classique, à dire vrai. disais-tu enfin, une once d'humour perceptible dans le ton que tu utilisais. C'était ironiquement sans compter sur tes quelques dons, après tout, ils ne constituaient pas qui tu étais ou quels étaient tes passes temps. Pourquoi donc cette question ? Comptiez-vous m'emmener faire de la voile cher collègue ? Un rictus taquin se dessinait sur ton visage.
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