Biographie & psychologie « Il est temps de cesser d’être un enfant. » Hardin a 9 ans quand son grand-père lui sert cette phrase, entre un whisky et un cigare, dans le grand salon de la maison familiale, au retour de l’enterrement de son frère. Hardin est d’ailleurs le seul à connaitre les raisons de la mort de son ainé, âgé de 16 ans à son décès.

Quand il était enfant, Hardin pensait haïr son grand-père, mais ce sentiment était déjà trop d’intérêt à accorder à celui-ci. Il voulait être totalement indifférent. Tout ce qu’il ressentait vis-à-vis de cet homme le perturbait. A la fois, il avait de l’admiration pour le personnage dur et sans faille, à la fois c’était l’ennemi à abattre, mieux à surpasser, bien que cette barre soit trop haute à atteindre. A côté de cette figure masculine, son père lui paraissait fade.

Son père est souvent absent durant son enfance pour des raisons professionnelles. Ce qui lui permet de profiter de la douceur de sa mère. Un havre de paix qui ne dure jamais. Chaque retour tourne au cauchemar. Cet homme, faute d’avoir la stature des aïeuls, use de violence pour compenser et l’autorité n’est là que pour rabaisser ceux qui l’entourent. Hardin pratique l’aviron et fait des compétitions. Etre seul au milieu du lac est sa seule bouffée d’oxygène.

Il grandit dans le cadre rigide qu’imposent les hommes de pouvoir et qui fabriquent leur successeur. Il sera l’héritier de l’empire financier de sa famille, s’il devient comme eux. Il a suivi la ligne droite parfaite pendant plusieurs années, sage et obéissant, sans autres choix d’ailleurs, jusqu’au jour où il n’a plus supporté ce poids, au départ de sa mère. Son premier tatouage est son premier acte de révolte. Les suivants sont là pour masquer des cicatrices.

Il porte en lui une colère permanente même quand il montre un calme irréprochable. Elle l’a envahi durant la cohabitation nocive avec son père, après le divorce. Hardin aurait préféré suivre sa mère, mais son père l’a envoyé en pension. Le seul moyen de quitter cet établissement lui a semblé simple : mettre le feu au bâtiment.

Son grand-père a mis fin à cette guerre entre père et fils. Il lui a payé un billet d’avion pour rejoindre sa mère avant que la réputation de la famille ne soit complètement ruinée. Elle enseigne dans un Institut perdu sur une île. Il prend cela pour un exil, une nouvelle punition. Il y a pourtant quelque chose d’étrange, son grand-père, Rochus Moeckel, a eu un léger sourire en lui demandant de transmettre son bonjour à la directrice de l’établissement, Helen Jones.

Il y a eu ce mariage. Sa mère avec l'autre. Il le côtoie sans vraiment se lier. Sans se lier du tout. Un meuble n'a pas plus d'importance. Une politesse distante. Un an déjà. Hardin vit sur l'île depuis un an avec sa mère et son bau-père. Et oui, cela ressemble à une prison à force de tourner en rond.

prénom ou pseudo Bref. âge je refuse de compter le nombre de rides. scénario ou inventé scénario de @romy young. comment as-tu connu NeverEver ? discord des explorateurs des RPG. quelles sont tes attentes ici ? découvrir de nouveaux horizons rpgiques. souhaites-tu un RP' de bienvenue ? oui, il faut bien un début. une suggestion ? non. un mot pour la fin ?  :hand: