La famille Young/Dawson au grand complet. (Hardin)
Romy Young
Ven 10 Jan - 13:10
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
J'ai mis une robe. Une robe prêt du corps, ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes. J'aurais pu enfiler un de mes fidèles jeans avec un pull mais j'ai voulu faire un effort. Même si mon paternel n'en a jamais réellement fait pour moi. Je décide de passer outre, de faire bonne figure pour être acceptée par cette belle famille. Une mauvaise entente avec elle me ferait passer une sale année et je n'en ai absolument aucune envie après tout ce qui s'est passé à Londres l'année passée. J'arrange cette mèche rebelle qui se dégage de ma longue tignasse blonde ou brune on ne sait pas trop c'est un sacré mélange. Un dernier regard dans le miroir, j'ajuste mon rouge à lèvres avant de quitter ma chambre. J'ai le coeur qui bat vite, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Je connais la femme de mon père, Jane, mais son fils ne m'a jamais été présenté. Pas même à leur mariage, il était aux abonnés absents et moi je me suis barrée trop rapidement. Je me rappelle l'énervement de mon père, de celui de sa mère qui n'arrivaient pas à mettre la main sur lui et puis sur moi finalement. Ce mariage me rappelle un souvenir, pas des moindres. Ce brun, son regard. Nos peaux qui se touchent par inadvertance. Je me suis surprise à le suivre plus d'une fois lorsqu'il changeait de pièce. Il avait l'air aussi...tourmenté que moi. J'avais eu cette envie de le poursuivre, d'effleurer sa peau une nouvelle fois. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui, celui qui portera toute l'attention ce soir sera ce demi-frère boutonneux ou en surpoids. Je lève les yeux au ciel et ris face à ma connerie. J'emprunte les escaliers pour me rendre au cinquième étage. Mon père et ma belle mère m'avaient invité à les rejoindre, ils avaient apparemment poussé les meubles pour faire un mini buffet. J'attends de voir l'ambiance qui risque d'être tendue ou alors mon père en fera des tonnes pour qu'on essaie de se décontracter. Je verrai bien en arrivant. J'arrive au niveau des chambres du personnel. Je m'avance vers la porte qu'il m'a indiqué, frappe et entends des pas qui se rapprochent. C'est ce fameux Gregory qui m'ouvre, mon papa comme qui dirait. Bonsoir, princesse. J'ouvre de grands yeux, secoue la tête de gauche à droite pour lui signifier que ce surnom ne va pas du tout. Il se marre et referme derrière moi. Salut tout..le monde. Je bute un peu sur mes mots puisque nous sommes que tous les trois alors que nous étions censés être quatre. Je souris à Jane, vais l'embrasser rapidement elle me demande si je vais bien. Nous échangeons quelques mots et je me tourne vers mon père. Nous n'étions pas censés être quatre ? Si ce demi-frère a réussi à échapper à toute cette mascarade, je bois un verre et je pars.
(c) DΛNDELION
Hardin Dawson
Sam 11 Jan - 1:11
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
Les notes sont tombées. Aucune surprise pour lui. Le plus mauvais élève de l’Institut, c’est lui. Non qu’il ne serait pas capable, il n’a pas envie. Le prof l’a coincé avant qu’il ne sorte de la salle de cours. Pas de sermon mais des questions sur son intégration parmi les autres étudiants, sur le ressenti concernant le lieu. La seule réponse qui lui est venu en tête c'est «Rien à foutre de tout ça.». Un taulard qui a un temps à faire puis s’en va. Il ne sait cependant pas combien va durer ce fameux temps. Un an déjà. Un an de claustrophobie même hors des murs. Il l’a pensé, il n’a rien dit de tel. Il a haussé les épaules, est resté poli avec un «Non, je n’aime pas ce lieu. On ne peut pas faire d’aviron, ni fleuve, ni lac. Mon pays me manque.» La même ritournelle à chaque fois, parce que maman enseigne ici et qu’il ne veut pas lui faire de tort. Il est celui qui lui reste, son petit, son fragile, celui qui n’était pas prêt à porter le poids de l’héritage, celui qui a encaissé les coups de colère et les coups de poing.
Il s’est laissé tomber sur son lit. Il a regardé le plafond jusqu’à en avoir mal à l’estomac. Alors, il a fermé les yeux. De quoi rêvent les hommes ? Certainement pas de dragons ou de licornes. Lui rêve de flammes. Ce jour où il étouffait tellement qu’il a failli le faire pour de bon. Ou brûlé vif, aussi ! Il rêve d’un visage. Cette silhouette qui l’apaise, qui efface tous les tourments, qui affirme que le bonheur existe. Il craint que ce visage s’efface un jour au milieu d’un brasier. Les hommes ne rêvent pas de bonheur, ils rêvent de pouvoir. Le téléphone vibre dans sa poche. Un sms de sa mère : «N’oublie pas le diner de ce soir.» Il l’a oublié, passé à la trappe des choses sans intérêt. Il est en retard. De la politesse encore, on l’a élevé dans ces apparences qui doivent être parfaites, il se change. Chemise propre, costume, celui du mariage, voilà qui le fait rire. Il ne va pas y couper cette fois, il doit rencontrer la gamine de l’autre. Il porte la fierté, pour ne pas dire l’arrogance des Moeckel sur lui. Il n’y a que ses yeux qui le trahissent, un cadeau de sa mère, et son sourire quand il est heureux, mais il a de la chance, son dernier instant de bonheur remonte à plus d’une douzaine d’années.
Il ne frappe pas. Il entre. Comme d’habitude. Ça fait râler l’autre régulièrement. Il lui répond qu’il est chez lui puisque sa mère habite là, on ne frappe pas quand on entre chez soi. Il attend toujours que l’autre le gifle pour cette réaction, cela n’est jamais arrivé. Il entre et lâche un «Bonsoir.» Sa mère, son mari sont là, ainsi qu’une femme de dos, silhouette dans une robe moulante. Une silhouette qui le fait frissonner. Ce même frisson quand, un jour, ses doigts ont effleuré d'autres doigts. C’est un piège !?
(c) DΛNDELION
Romy Young
Sam 11 Jan - 12:54
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
J’attends des explications de la part de mon autorité parentale mais mon attente se fait courte. Quelques secondes après avoir terminé ma question la porte s’ouvre. Je suis de dos face à mon père. Le mot que prononce mon « demi-frere » me paralyse. Je connais cette voix. Elle est ancrée dans ma mémoire depuis...depuis ce foutu mariage. Je n’ose même pas me retourner. Mon père choisit ce moment pour me faire gagner du temps et pour une fois je lui en suis réellement reconnaissante. Et bien voilà le quatrième, Romy. Putain de merde. Je me retourne, braque mon regard sur celui qui vient de faire son entrée et mon cœur tombe à la renverse. C’est lui. Tout mon corps ressent la même électricité que ce jour là. C’était donc lui, Hardin, mon demi-frère. Il n’a rien d’un boutonneux, pas du tout en surpoids. Il est.. il est à couper le souffle. Mes joues me trahissent lorsqu’elles virent au rouge. C’est ma belle mère qui vient à mon secours cette fois Hardin je te présente Romy. Romy voici Hardin. Elle marque une pause en souriant l’air stressée et heureuse à la fois, c’est assez déconcertant. La famille réunie au grand complet ! Elle passe d’un sentiment à l’autre, l’excitation de cette famille au complet. J’en ai la nausée. Mais je ne dois rien laisser paraître, ne pas leur faire savoir que lui et moi avons joué au jeu du chat et de la souris lors de leur union. On ne se connaît pas, jamais vu jusqu’à maintenant. Point final. Je casse cette gêne la première en m’avançant vers lui. Salut. Je tends ma main pour qu’il la ser tout en déglutissant. Mon père se met à rire comme un con. Ma fille a toujours été très cordiale, une poignée de main.. il lève les yeux au ciel, je suis furieuse de le divertir mais je n’en fais rien. Nos parents s’affairent autour de la table et font péter la bouteille de champagne.
(c) DΛNDELION
Hardin Dawson
Lun 13 Jan - 23:44
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
Le quatrième ? On l’attendait donc avec impatience. Lui n’avait pas la petite fête sur son agenda vide. Une île. Ce n’est pas comme s’il se passait quelque chose à tous les coins de rues. Justement, c’est une raison pour ne pas oublier quand il se passe un événement. Et quel événement, un diner avec les vieux et la fratrie. Sauf que la fameuse soeur possède ce truc subliminal qui l’a déjà capturé ailleurs, chez une autre femme. Une autre femme ? Elle se retourne. Elle ? Elle ! Il se maudit d’avoir fui ses obligations le jour du mariage, d’avoir tout fait pour éviter “sa” cavalière. En réalité, non, c’est une bonne chose. Il n’aurait pas pu rêver d’elle s’il avait su dès le départ qu’elle était “sa soeur”. En réalité, oui, il a eu tord de l’éviter, il a trop rêver de cette inconnue et maintenant comment faire, quoi faire.
Elle rougit. Elle se souvient de lui. Est-il possible qu’elle aussi... Il hausse un sourcil. Elle rougit. Se pourrait-il qu’elle ait rêvé de lui comme il a rêvé d’elle, jusqu’à froisser les draps ? Des présentations brèves, un échange de prénoms. Romy, il savait qu’elle s’appelait Romy, ils en avaient parlé. Il a vu une photo quand elle avait une quinzaine d’années. Comment a-t-il fait pour imaginer que la fille de Gregory n’avait jamais vieilli ! « Une poignée de main me convient parfaitement. » Cette fois, il saisit les doigts qu’il n’a qu’effleuré l’autre fois. Il a la main de cette jeune femme qui l’a captivé, dans la sienne. Il veut la garder. Il la garde. Elle n’a pas dit qu’ils se connaissent. Elle instaure une distance. Il ne la trahit pas. Il pourrait cependant la prendre dans ses bras et l’embrasser sur la joue c’est ce que font un frère et une soeur. Avoir sa peau contre la sienne, il a déjà sa main et c’est bien plus facile de la conserver un long instant qu’un baiser qui s’éternise. « Enchanté de te rencontrer, Romy. Si j’avais su que je faisais attendre une belle demoiselle, j’aurais hâté le pas. » Elle veut de la distance entre eux. Le poids du silence à porter, un fardeau de plus. Maudite vie.
(c) DΛNDELION
Romy Young
Mar 14 Jan - 18:08
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
Ses doigts frôlent puis serrent les miens. Je signe ma perte. Cette décharge, ce coup d’électricité. Je suis certaine que je ne suis pas la seule à la ressentir sinon il ne me regarderait pas comme ça. A moins que je devienne folle ? Avoir des envies de son frère enfin demi-frère, il ne me manquait plus que ça. Si j’avais su dès le mariage qui il représentait vraiment pour cette famille aurais je pensé autant à lui ? Bizarrement j’aimerai me dire que non ça ferait de moi quelqu’un de normal mais en réalité je pense tout le contraire. Et puis il ouvre de nouveau sa bouche, ce son grave qu’il produit le donne limite des frissons. Ça y est je vais être grillée par nos parents. Mais mon père choisit ce moment pour remettre tout le monde d’accord. Une belle demoiselle, certes, mais ta demi-sœur. Merci papa, on s’en souviendra. Je le maudis en secret ce con qui ne pouvait pas dire pire.
Enchantée également, Hardin. Ma voix se fait faible et tellement moins mélodieuse que la sienne. Et puis nos mains se quittent et je me sens seule. J’ai froid, sa chaleur a disparu. Les enfants, une coupe de champagne. Mon père s’avance, rompt le lien définitivement. Je prends le verre qu’il me tend et me dis que j’aurais bien besoin de la bouteille. Chacun sa coupe en main nous nous rapprochons dans une sorte de cercle et ma belle mère prend la parole avant que l’on trinque. A la famille réunie ! Je trinque à contre cœur pour cette famille que je n’ai pas choisi, pour se demi-frère qui me fait un effet qu’aucun autre homme ne m’avait fait. J’ai limite envie de pleurer. Mais je me retiens et affiche un faux sourire pour faire semblant. Hardin, que dirais tu de faire visiter l’institut à Romy après ce petit apéritif ? je ferme les yeux un quart de secondes, très mauvais idée de nous laisser seuls Jane. Je n’ose même pas le regarder tant c’est dur d’affronter la vérité.
(c) DΛNDELION
Hardin Dawson
Mar 21 Jan - 23:39
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
Il fusille littéralement l’homme du regard ! Comment dire une telle stupidité. Ils ne sont pas frère et soeur, ils ne sont pas demi-frère ou demi-soeur, ils n’ont aucun lien de parenté par le sang. Ils sont deux étrangers qui se rencontrent, qui se découvrent, qui s’apprécient. Le lien qui se crée, le vrai, est quelque chose qui n’est palpable que par eux deux. L’autre n’y connait rien. Hardin voudrait la garder encore cette main, ce visage, ces yeux, Romy. L’autre fait tout pour biser le charme. Dans sa main, il a le froid d’une coupe de champagne. Ils vont trinquer à la famille. La belle famille que voilà ! Un groupe de personnes sous le même toit. Ah si, elle est la fille de... il est le fils de... de deux individus qui se sont mariés. Cela ne fait pas une famille. Il ne sait même pas vraiment ce qu’est une famille. A une époque lointaine, il avait un frère, un vrai frère et une mère, une vraie mère. L’un est mort, l’autre est devenue l’épouse de... Elle n’a plus de nom, c’est lui qui le porte, qui le garde précieusement ce nom qui aurait pu être celui de sa famille. Une fraction de seconde il va avoir un regard d’elle, un échange souligné par le tintement du cristal. Il remercie sa mère d’avoir l’intelligence de les laisser seuls. « Ce sera avec plaisir. » Il se tourne vers elle. Elle n’a pas d’autre choix que dire oui. « Le lieu est immense. Ne nous attendez pas pour manger. Nous risquons de n’être de retour que pour le dessert. » L’autre bien sûr a encore une remarque. Cela ne ne l’intéresse pas. Il a mieux à faire. Il vide d’un trait sa coupe et la pose sur la table. Il tend la main vers Romy. « Votre chevalier servant est à votre service. »
(c) DΛNDELION
Romy Young
Mer 22 Jan - 11:13
Le tourbillon de la vie
Romy & Hardin
« Alors tous deux on est repartis dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner tous les deux enlacés. Tous les deux enlacés. »
Comment est ce que tout ça a bien pu arriver ? Je me demande pourquoi mon père n’a pas épousé une femme qui a un fils boutonneux en surpoids qui a l’air stupide. Non il a fallu qu’il choisisse Jane et Hardin. Il est beau, mystérieux et à l’air de palper l’interdit dès qu’il ouvre sa bouche si exquise. On trinque, je souris faussement et mon nouveau demi-frère semble aussi pressé que moi de quitter cette réception. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il saisisse la perche lancée par sa mère aussi rapidement. Je l’écoute, abasourdi par ce qu’il dit. Il prend déjà congé en m’incluant dans ses plans. Jane ne sait pas ou elle a mis les pieds. Moi non plus. Mon père ne peut s’empêcher d’afficher son mécontentement. Hardin ! Nous n’avons même pas terminé notre première coupe et nous n’avons rien mangé. Mais c’est déjà trop tard, je ne l’écoute plus et lui non plus. Il boit sa coupe limite cul sec et la pose sur la table avant de se tourner vers moi pour me tendre sa main que je saisis bien évidemment. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, à peine perceptible par nos parents. Il est juste pour lui. Mon père se fatigue encore à prononcé des mots que nous n’écoutons même plus, nous sommes déjà loin.
Je leur fais un petit signe de la main avec un sourire triomphant face à leur mine déconfite. Et puis nous sortons de leur chambre. Je le suis, il presse le pas comme pour nous éloigner de ce que nous sommes l’un pour l’autre. Demi frère et demi sœur sur le papier. Mais à côté c’est tout autre chose. Tu vas nous emmener en enfer Hardin Dawson. je n’ai pas pu m’en empêcher. Nous avançons toujours, descendons un étage pour nous retrouver au quatrième, là où nous avons le droit de traîner en tant qu’étudiants. Et puis dans un coin du couloir je m’arrête en le tirant par la main pour qu’il stoppe sa course. Je respire un grand coup, m’adosse au mur et plonge mon regard dans le sien. Tu savais qui j’étais ? A leur mariage ? Je me doute que non, qu’il n’aurait pas jouer à ce jeu du chat et la souris s’il avait su mais j’ai besoin d’en avoir le cœur net.
(c) DΛNDELION
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