Des années ; cela faisait des années que tu n'avais plus vu cette femme. Elle avait fuit l'Institut, par le passé, souhaitant tourner le dos à toute cette frénésie aussi inhabituelle qu'étrange, aux allures de films fantastiques, pourtant, elle ne pouvait nier sa nature. Elle t'avait écrit, il y a de ça plusieurs mois, relatant dans une lettre longue de plusieurs pages ses déboires, tant amoureux que professionnels. Immédiatement, le souvenir de cette femme, forte et persévérante, t'avait inondé, et tu n'as pas pu demeurer de marbre, lui proposant un poste au sein de l'établissement que tu dirigeais maintenant. Ta journée avait été rude, plusieurs rendez-vous, d'ordre administratif, avaient occupé ta matinée, tandis que ton après midi avait été jonché de chambres à vérifier et de cours à préparer. Tu aimais plus que tout ton occupation, certes, mais ce soir, tu ressentais le besoin de te détendre, de penser à autre chose, tu étais après tout, une femme comme les autres. Après le repas, que tu avais pris à la cafétéria avec tes collègues, tu étais passée dans ta chambre, déboutonnant ton chemisier habituellement fermé jusqu'à ta gorge, et avais retiré la veste de ton tailleur, un petit blazer en velours noir. Tu retirais tes cuissardes, passant de simples escarpins noirs avant de saisir sur la table de ton petit salon ton paquet de cigarettes, une petite boîte métallique argentée. Tu détachais tes cheveux précédemment tressées, qui ondulaient à présent sur tes épaules et sur ta nuque. Tu refermais la porte de ton studio, descendant ensuite les marches de la bâtisse, relativement calme à cette heure, avant de te rendre au cinquième étage, allant au salon du personnel. Tu désirais te mêler à tes congénères, ce qui était assez rare, passant souvent du temps à ton bureau ou dans la bibliothèque. Tu poussais la porte ; encore désert. Une odeur agréable flottait en ces lieux, mélange de pins et de musc, tandis qu'un feu crépitait agréablement dans la cheminée de la pièce. Tu t’avançais vers cette dernière, laissant la porte se refermer derrière tes pas, te baissant pour saisir un bûche avant de la placer dans le foyer. Tu passais ensuite derrière le bar, ouvrant le mini frigo qui s'y trouvait. Une sourire discret se dessina sur tes lèvres ; Isaac avait pensé à mettre quelques bouteilles de Monbazillac au frais, quelle délicate attention, songeas-tu en te saisissant de l'une d'entre elle. Moelleux et suave, ce vin blanc français était l'un de tes favoris. Tu te retournais puis attrapais un verre à pied, dans un élément, puis entreprenais d'ouvrir la bouteille, sur le comptoir du bar en bois massif.
Selma Johansen
Jeu 16 Jan - 11:01
avec Helen
Retrouvailles
Depuis mes études à l’institut je n’avais pas croisé Helen, A cette époque bien que nous soyons du même âge et dans la même classe nous étions pas vraiment proche ,tout nous opposait helen avait une apparence plutôt renfermée, s'isolant volontier avec un livre participant peu à la vie de la classe, à nos jeu d’adolescente en plus elle était la fille du directeur ce qui créa entre nous une certaine distance.c’est avec le drame et la disparition de Bjorg et mes rêves que je repris contact avec elle au travers d’une longue lettre ou je lui expliquait sans fards ma réalité d’alors, et ma volonté de revenir enseigner à l'institut.Après quelques mois elle me proposa même en plus de mes cours de venir l’assister en tant que secrétaire depuis lors nos relations avait été brèves et uniquement professionnelle chacune bousculées par le quotidien et la charge de travail même si à chaque fois un petit pincement au coeur s’emparait de moi lorsque je la croisais, je la trouvais charmante mais j’ai avais aussi un peu honte du pacte que j’avais conclus avec cet horrible cauchemar.
Souvent le soir après le dîner, j’aimais venir dans le salon réservé au personnel , j’aime son ambiance cosy , voir le feu dans la cheminée prendre un verre et laisser mon esprit divaguer, ou lire un bon livre au coin du feu , parfois écouter un cd de musique classique, souvent ce salon est désert seul la présence parfois d'isaac le majordome avec lequel nous échangions quelques mots venait rompre ma solitude en ce lieu.
vêtue d’un pantalon ajusté de couleur noir, d’escarpin en daim noir à talon haut et d’un pull foncé assortis je pousse la porte de ce lieu comme souvent après le repas et une journée de travail je venais m’y ressourcer au calme , je suis surprise de reconnaître de dos Helen elle venait que rarement en ce lieu, je sens aussi cette odeur de pin et la chaleur réconfortante de la cheminée qui crépite. elle était encore plus belle lorsque elle laissait parler sa fantaisie et sa féminité plutôt que l’allure stricte qu’elle adoptait pendant les heures de travail.
Bonsoir Helen je ne vous dérange pas? je m’approche du bar pour me servir un vieux rhum dans un verre en cristal verre à la main je me dirige vers un fauteuil près du feu
Helen Jones
Sam 25 Jan - 3:18
ft. Johansen Selma
Retrouvailles
Habillement, tu commençais à verser le liquide jaunâtre, presque translucide cependant dans ton verre à pied. Alors que tu replaçais le bouchon de liège sur le goulot de la bouteille, la porte s’entrouvrit ; Selma, ta nouvellement collègue a l'Institut, passait le seuil. Élégamment vêtue, comme souvent pour ne pas dire toujours, elle lève les yeux vers toi, te souriant amicalement. Immédiatement, un sentiment t’inonde, mélange étrange de nostalgie, d'appréhension et d’apaisement. Par mimétisme d'abord, pus par réelle sympathie, tu réponds à son sourire, replaçant la bouteille au frais, sachant qu'elle ne boirait probablement pas le même breuvage que toi. Tu devinais qu'elle te jaugeait, prenant ton verre en main puis allant prendre place dans un fauteuil face au feu. Bonsoir Helen je ne vous dérange pas? Tu attrapais le contenant de tes cigarettes, en sortant une avant d'attraper une allumette, la craquant avant de te servir de sa flamme pour allume ta petite dose quotidienne de nicotine, en inspirant une bouffée. Bonsoir Selma, bien entendu, asseyez-vous, très chère. disais-tu simplement, présentant de ta main libre le fauteuil à ta droite, lui adressant à nouveau un franc sourire, avant d'ajouter quelques mots. Tutoyons-nous, Selma. Tu attrapais ton verre, posé sur la petite table basse en bois située entre les deux fauteuils, l'approchant de tes lèvres afin d'en boire une gorgée. Tes yeux se fermaient un court instant, tandis que tu savourait la boisson. Tu soupirais de contentement, t'installant ensuite plus confortablement, adossant ton dos au siège moelleux, croisant l'une de tes jambes par dessus l'autre. La blonde se servait quant à elle un verre de rhum ambré. Le feu crépitait agréablement devant toi, réchauffant ton corps et la pièce en son ensemble, en une danse hypnotisante de flammes orangées. Ta collègue s'installait à tes côtés, et tu tournais la tête vers elle ; ses cheveux étaient toujours aussi beaux, d'un blond vénitien pur et éclatant. Elle était belle, simplement mais savamment vêtue ; sa prestance te faisant, à n'en point douter, te conforter dans ton choix de l'avoir engagé. Alors.. Tu laissais un court silence prendre place. Bien installée ? Ton ton se voulait amical et doux, témoignant de ton calme omniprésent.
Selma Johansen
Lun 27 Jan - 3:12
Avec Helen
Helen remplace la bouteille remplie d’un liquide dorée au frais cela doit être un vin moelleux, elle prend place près du feu, me fait signe de venir m'asseoir près d’elle sur le fauteuil à sa droite, je m’y avance, m’installe confortablement,je pose mon verre sur la petite table qui sépare nos deux fauteuils, pose mon verre à côté du siens.
Je la vois allumer une cigarette avec une allumette, je suis étonnée qu’elle utilise cet objet je l’aurai plutôt vu avec un joli briquet précieux, féminin. Je prend également une cigarette dans mon étui, je l’allume avec mon briquet en laque de Chine, j’aspire avec délice cette première bouffée, me détends, m’enfonce dans le fauteuil, je jette un coup d’oeil aux flammes qui forment un ballet dans l'âtre, le crépitement du bois,je me détends. Je reporte mon regard sur helen, Oui Bien sur Helen avec plaisir on peut se tutoyer. Je la vis fermer les yeux un bref instant, savourer ce moment de détente, je n’ose pas la déranger. En silence après avoir réchauffé un peu l’alcool dans le creux de ma main , j’en bois une gorgée.
Je la vis croiser dans un signe de bien être ses jambes troussant légèrement sa robe, le feu donnait à son visage,à son corps des reflets, dessinait des reflets d’or dans ses yeux, elle était belle, comme si je la vois ou la découvre pour la première fois, nous sommes loin de la jeune fille timide, perdue dans les livres que j’ai connue, dans ma jeunesse, ou de la femme exigeante et strict qui est là directrice, non la je vois la vraie femme éblouissante , mon pincement au ventre reprend, afin de me donner une contenance,je fumes, aspires un peu plus vite soulageant mon stress par un apport de nicotine.
De sa voix douce, mélodieuse elle me pose une question. Je réponds avec une voix calme, sensuelle Oui ma chambre est à ravir, mon bureau efficace et confortable je ne manque de rien, j’apprivoise mes nouvelles fonctions, Issak m’aide aussi c’est un homme charmant.
Tu écoutais ta collègue, attentive et à la fois distraite, perdue dans tes pensées et la nostalgie qui t'envahissait en songeant à Selma. Tu hochais la tête, fixant le feu crépitant, acquiesçant ses dires avant d'entrouvrir les lèvres. Effectivement, Isaac est un homme charmant. Il est à l'écoute et pas une fois il ne m'a déçu. disais-tu lentement, un discret mais franc sourire aux lèvres. Tu avais toujours été très reconnaissante envers cet homme ; il faisait parti des murs, pour toi, tant vous vous connaissiez bien. Il s'agissait d'une de ces rares personnes sur qui l'on peut compter. Cela ne t'étonna guère de savoir qu'il veillait à ce que nos nouvelles recrues se portent bien au sein de l'établissement. Tu expirais une bouffée de cigarette, avant de tapoter cette dernière contre le rebord d'un petit cendrier métallique. Tu buvais ensuite une nouvelle gorgée de vin, plus tempéré à présent mais toujours aussi savoureux. Un court instant de silence nappait alors la pièce, avant que tu ne te décides à le rompre. Dis-moi Selma, pourquoi es-tu revenue ? Tu ne pu contrôler la question qui te vînt. Cela ne ressemblait absolument pas à ton habituel flegme et ta bienséance à toute épreuve, mais ton état était tel que tu ne pouvais que ressentir un étrange sentiment, à l'idée du retour de Mademoiselle Johanson en ces lieux. Tu avais certes été mise au courant du décès tragique de son époux, mais, elle qui avait crier haut et fort qu'elle ne reviendrait plus jamais.. Tu passais tes mains sur les accoudoirs du fauteuil, frottant la pulpe de tes doigts contre le tissu épais. Tu espérais ne pas froisser la jeune femme. Après tout, tu n'avais jamais ressenti de haine envers elle, vous aviez été plus ou moins proche un temps, mais cela ne dura pas, hélas. Vos caractères étaient quelque peu.. Incompatibles. Le silence refit surface, alors que tu ne lâchais à présent plus des yeux la cheminée.
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