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 Coquillages et crustacés. (Raphaël)
Romy Young
Romy Young

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Lun 6 Jan - 23:57

Coquillages et crustacés
La plage m’était apparue comme une évidence en ce début d’après midi. L’attente de la rentrée, de la prise des cours et faire connaissance avec les autres élèves. Tout ça était trop, trop d’appréhension. La peur de ne pas s’intégrer, de subir de nouvelles injustices et mépris. J’avais réellement besoin de cette deuxième chance, de cette deuxième vie pour me refaire.

J’avais évité le plus possible mon paternel, de simples bonjours et signes de tête pour ne pas attiser la curiosité des résidents de l’institut. Les professeurs étaient sans doute tous au courant mais les étudiants eux n’en savaient rien et c’était pas plus mal. Je n’avais pas encore eu l’occasion de revoir ma belle famille. Ça aussi je l’appréhendais un peu. Il me restait encore un membre à découvrir, le plus vieux de mes demis frères. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi on les nommait ainsi sachant que nous n’avons pas de sang en commun.. M’enfin, encore une question sans réponse.

Après le petit déjeuner de ce matin il me fallait prendre de l’espace. Cette voix, ce vertige et puis les ampoules qui explosent. Je n’avais pas de mot pour expliquer ça. Je me demandais si mon tourment en était la cause, l’arrivée de mon père avait déclenché cette explosion. J’en étais sure, je le sentais. Et puis Eydis, cette jeune femme aux cheveux noirs qui m’avait semblé comme une évidence en la voyant. Elle m’avait rassuré, elle aussi avait vécu quelque chose de similaire. Alors quoi ? Cet institut compte nous faire vivre des trucs étranges ? Je ne saurais le dire.

Mes pensées tourbillonnent et s’éclatent dans mon esprit comme les vagues sur le virage. A peine trois jours entre ses murs et je suis égarée. Mes doigts fouillent le sol, mes fesses sont humides par le sable mais je me sens bien, à même de respirer grâce à l’air marin et iodé.

Mais quelque chose cloche. Un regard sur moi, je me sens observée. Je tourne la tête à droite et y découvre une silhouette non loin de la qui déambule sur la sable. Je l’observe s’avancer, cet homme qui semble sur de lui. Plus que moi en tous les cas. Je me redresse un peu un peu déçue de ne finalement pas pouvoir me concentrer seule sur mes problèmes.

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Raphaël O'Connor
Raphaël O'Connor

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Mar 7 Jan - 4:59

Raphaël O'Connor FT. Romy Young
Coquillages et crustacés
Il était de bonne humeur, aujourd'hui, le petit brun, alors qu'il s'étirait lascivement dans son lit, prenant doucement ses marques dans la chambre qui serait la sienne pour au moins l'année à venir. Les rayons du soleil, apparaissant grisâtres au travers des nuages au dessus de l'île, filtraient de façon agréable au travers des rideaux de la pièce, à peine fermés. Il n'aimait pas dormir dans le noir complet, et les laissaient toujours entrouverts. Il devait être environ 10 heures. Probablement qu'il profitait encore de ces derniers jours de "vacances",  avant une scolarité, il l'espérait, palpitante et chargée. Bien qu'il ne fusse pas particulièrement pressé de débuter ses cours, il avait toujours connu une certaine facilité à les suivre, donc il avait hâte de se plonger dans divers ouvrages emplis de chiffres et de pourcentages, comme il en avait l'habitude. Il baillait, se redressant avant de s'asseoir au bord de son lit. Ses mains glissèrent sur la couette encore chaude ; qu'il était grand, ce lit, d'ailleurs. Bien trop pour une seule personne, pensa-t-il, un sourire en coin se dessinant sur son visage, tandis qu'il songeait d'ores et déjà à l'habiller davantage. Il se levait, jetant au passage un coup d’œil à l’extérieur du domaine, passant devant sa fenêtre. D'ici, le jeune homme pouvait aisément distinguer le portail en fer forgé de l'Institut, ainsi que son parc, aux allures de jardin botanique. Aussi, plus au nord, il apercevait la côte, et au loin, l'océan. Il semblait calme, tout comme la bâtisse. Raphaël s'octroyait un rapide tour dans les douches, ne croisant que deux ou trois visages, leur offrant un signe de tête amical, un "enchanté", bref ; ils auraient tout le temps de faire connaissance. Il descendit ensuite à la cafétéria, après être retourné dans sa chambre pour s'habiller, passant un simple pantalon en toile de couleur beige, ainsi qu'un pull à col roulé, l’extérieur semblait frais, hors de question de tomber malade ! Ébouriffés, vulgairement en pétard, ses cheveux bruns foncés ne nécessitaient pas d'attention particulière, pas aujourd'hui, du moins. En bas, il se servit un café, sucré, puis, après un rapide tour à l'administration, récupérait son emploi du temps pour les semaines à venir. Il y apprenait également, après s'être renseigné, que des vélos étaient mis à disposition des élèves. Chouette ! pensa-t-il, lui qui aimait relativement bien cette activité, il était ravi. Il s'empressa de remonter afin de passer un blouson en cuir brun, puis alla trouver son destrier, aux abords de l'établissement. Bien que le temps fusse peu clément, il n'y avait pas excessivement de vent, et la pluie semblait lointaine. Belle occasion pour une petite promenade d'après midi. L'air frais lui fit le plus grand bien, son voyage jusqu'à l'île n'avait pas duré longtemps, mais déjà trop pour lui, et il avait besoin de se ressourcer, de prendre la température des lieux. Il n'avait encore croisé aucune âme capable d'attirer sa curiosité, et ce n'est pas au travers de ce paysage scandinave qu'il espérait en trouver. Quelle ne fût néanmoins pas sa surprise lorsque, arrivant aux abords de la forêt, il apercevait une jeune fille, blonde, ou châtain clair, il ne savait jamais. Discrètement, il entreprit de la suivre, restant à distance, profitant tout de même de sa sortie et n'ayant nullement l'envie de passer pour un étrange harceleur. Longeant les bois, il finit par la perdre de vue, alors qu'elle s’engouffrait dans un sentier menant probablement à la côte. Le jeune homme soupirait. Avait-il vraiment envie de la rencontrer ? Tandis qu'il se posait intérieurement cette question, ses épaules se haussaient, signe d'une hésitation, d'une réflexion. Finalement, à force de pédaler, il croisait tes pas, alors que ses roues commençaient à s'enfoncer dans ce qui semblait être de la terre mêlée à du sable. Une plage au loin, à coup sûr. Soit. Raphaël descendit de la selle du vélo, l'adossant ensuite à un arbre, non loin de là. Il passait une main dans ses cheveux, attrapant ensuite son paquet de blondes, dans la poche de son blouson. Son autre main saisissait un briquet, puis l'allumait. Il se mit à marcher droit devant lui, entendant au fur et à mesure le bruit doux et enivrant des vagues, puissantes et incontrôlable, venant s'écraser cycliquement contre les rochers. Quel bel endroit, tout de même, il y avait pire pour étudier. Il ne savait d'ailleurs même pas si cette zone était surveillée. De toute façon, maintenant, ils y étaient, alors ça ne changerait pas grande chose de le savoir. Doucement, à pas de loup, le mélange boueux se transformait en sable fin. Une nouvelle bouffée de cigarette, et la mer s'offrait à portée de vue. Où était-elle, cette mystérieuse blondinette ? Raphaël restait quelques instants immobile face à l'eau qui se muait paisiblement face à lui, finissant sa cigarette, apaisé puis, il s'éloigna du sentier, s'approchant du bord de plage. Probablement un superbe endroit, en été. Le jeune homme songeait avec malice aux soirées alcoolisées qu'il pourrait organiser lors des vacances, perdu dans ses pensées. Il éteignit sa cigarette dans l'écume qui s'approchait de lui, se baissant, et tournait la tête, comme attiré par quelque chose, un peu plus loin sur la plage. La voici. Recroquevillée sur elle même, en tailleur, elle observait les vagues, poétique et mélodramatique vision d'une jeune femme perdue. Avait-elle besoin d'un preux chevalier ? Qu'importe. Ses pas le guidèrent lentement vers cette dernière, ne la regardant pas pour autant, mine de rien. L'espace se rétrécissait entre vous, elle détournait le regard, mais se redressait tout de même. Qui étais-tu, jolie blonde ?
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Romy Young
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Mer 8 Jan - 17:03

Coquillages et crustacés
Je fais semblant, semblant de m'interesser aux vagues qui s'échouent sur le rivage. Mais ce n'est qu'une façade, un moyen de faire comme si je ne l'avais pas vraiment vu approcher. Je me suis redressée sachant pertinemment que nos regards allaient se croiser. Après tout s'il ne s'arrête pas à ma hauteur il passera tout près. Il avance vers moi, je le sens et je ne peux finalement m'empêcher de poser mon regard sur lui pour délaisser le doux bruit des vagues. Je l'observe un instant, détaille les traits de son visage pour descendre sur son buste, ses jambes puis ses chaussures. Il passe au scanner en quelque sorte comme si j'avais besoin de le sonder pour être sûre qu'il ne véhicule aucun danger. M'enfin comment puis-je être sûre qu'un homme ne me veut que du bien alors qu'il m'est impossible de lire son fort intérieur.

Finalement je pense qu'il va réellement s'arrêter à ma hauteur, et c'est ce qu'il faut quelques secondes plus tard. Je croise son regard et je lui balance un Salut. de ma voix douce qui couvre tout de même le bruit de l'eau. Je me demande bien ce qu'il me veut. Peut être quelque chose à me demander ou tout simplement venir discuter. Ou c'est un psychopathe qui souhaite se débarrasser de mon corps dans la mer. J'ai limite envie de sourire face à cette pensée mais je me retiens ou c'est moi qui passerai pour une folle. Pas que ça ne soit jamais arrivé dans le passé. Mais ça c'est une autre histoire.

Je sors finalement une cigarette de mon paquet et m'en allume une en luttant contre la brise du bord de côtes. Je tire dessus et tends le paquet à cet inconnu sans lui demander s'il en désire une, pas forcément besoin de parler les gestes suffisent parfois. J'observe ensuite les alentours, rassurée de ne pouvoir rien briser cette fois puisqu'il n'y a aucun objet à notre portée. Du moins à part les arbres et l'environnement naturel. Espérons que je n'ai pas autant de capacité, ce serait encore plus effrayant.

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Raphaël O'Connor
Raphaël O'Connor

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Mer 8 Jan - 22:11

Raphaël O'Connor FT. Romy Young
Coquillages et crustacés
D'un pas assuré, comme toujours, comme à son habitude, le jeune homme avance, presque fièrement, une main venant châtouiller sa nuque, tandis que l'autre s'engouffre dans sa poche. Il retient un sourire charmeur, tandis qu'il croise ton regarde. Ses yeux. Ils le frappent, évocateurs de bien des secrets, assurément. L'on dit souvent qu'ils sont le reflet de l'âme de leur porteur, vraie ou pas, cette phrase résonne quelques secondes en lui, comme fasciné par ce bleu qui d'ores et déjà disparaît dans l'écume, toujours audible à deux pas du garçon. L'écart se ressert ; l'étau ? Proie. Ce mot lui vient, lui traverse l'esprit, et il lui apparaît alors que son ex avait peut-être raison de le trouver pafois étrange. Qu'importe, présentement, personne d'autre que vous deux n'étiez présent. Quelques oiseaux au loin vinrent rompre le silence, alors que tes lèvres s'entrouvrirent. Salut. Bref, expéditif, mais pas définitif. Tes mains se mirent en actions, et tu ressortais de ta poche un paquet de cigarette que tu lui tendais ensuite, après t'en être prise une. Posté près de toi, légèrement en retrait, sur ta droite, il sorti sa main de la poche pour en saisir une également. Merci. Lâchait-il d'un ton semblable au tien, sympathique, courtois, relativement neutre, en soi. Habilement, tu l'allumais. Raphaël en faisait de même, s'y reprenant quelques fois avant de parvenir à faire crépiter la petite tige blanche à l'odeur cruellement envoûtante. Une brise le fît frissonner, imperceptiblement, tandis qu'elle faisait virevolter quelques mèches de tes cheveux. Jolie blonde, tu me fais quoi là ? S'il ne s'agissait pas d'une invitation à rester, Raphaël avait probablement tout rater au sujet des relations humaines. Il s'étira, expirant une bouffée de fumée grisâtre, soulevant au passage légèrement son haut dans le mouvement, avant de se baisser, d'abord accroupi, puis de s'asseoir à tes côtés, ses genoux venant se rapprocher de son torse. Il faisait frais, pas froid, et l'eau était calme, apaisante. Quel beau décor. Pensa-t-il en contemplant l'eau. Au loin, un bateau était visible, probablement un navire de pêche ou de transport maritime. Il ne retint pas longtemps l'attention du jeune homme, celle-ci se portant à toi. Son visage s'orienta vers le tien. Assis à environ un, ou deux mètres, il pouvait contempler chacun de tes traits. Tes lèvres, fines mais féminine, enveloppaient de façon presque hypnotisante la cigarette, en humant les saveurs, en savourant son poison. Tes yeux étaient loin ; dans un vague immensément chaotique, peut-être. Un rictus en coin s'afficha sur les lèvres du jeune brun qui expirait à nouveau. Raph'. Enchanté. Lâcha-t-il, jaugeant sa future interlocutrice aux yeux azurs. Il n'avait encore fait la connaissance de personne, du moins, pas plus que ça. Quelques salutations, quelques sourires, rien de bien évocateur. Pourtant, toi, tu semblais le captiver. Oui, c'était le mot ; captiver, comme s'il était captif de ton souffle, ton regard, tes mots. Après tout, il s'était assis grâce à un simple paquet de clopes, il avait daigné s'intéresser à lui, son ego était titillé.
Pando
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Romy Young
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Sam 11 Jan - 21:52

Coquillages et crustacés
J'aurais tout à fait pu le laisser passer, ne pas m'intéresser à lui mais quelque chose me di qu'il serait venu m'accoster. Je préfère faire le premier pas quand je suis seule dans un endroit et que quelqu'un m'approche au cas où on me voudrait quelque de pas très correct. Parano, moi ? aucunement. Oui, oui Romy on y croit. Alors me voilà entrain de tendre mon paquet de cigarettes à un parfait inconnu qui en saisit une entre ses doigts. Alors que j'allume la mienne il me remercie. Je lui fait un léger sourire après avoir tiré ma première latte. Je me demandais s'il allait rester ou partir mais je penchais plus pour la première proposition. Un homme poli ne prend pas congé après qu'on lui ai offert quelque chose même si ce n'est qu'une cigarette. Alors brun s'asseoir à côté de moi, ni trop près ni trop loin et j'apprécie. J'aurais sans aucun doute pris la fuite s'il s'était mis juste à coté de moi, tout proche au point de frôler mes genoux. J'ai besoin de mon espace vital sinon je suffoque. Satanés traumatises de merde, merci James. Je secoue légèrement la tête comme pour le chasser de mon esprit, je n'ai aucune envie de penser à ce connard qui m'a pourri la vie. Le jeune homme se présente. Un dénommé Raph. Surement le diminutif de Raphaël, qui sait ? Mais ça n'est pas important puisqu'il ne le précise pas. Je tourne légèrement la tête, lève ma main pour qu'il sert la mienne en retour. Oui, c'est très cordial mais très drôle.Romy. Enchantée également. enchantée, je ne sais pas si je le suis à ce point il n'y avait aucune attente de ma part mais c'est plutôt sympa de faire de nouvelles connaissances. En quelle année ? que je lui demande avant de tirer sur ma clope. On doit bien engager la discussion, non ? Loin de moi l'envie de le regarder dans le blanc des yeux, il n'y a rien de pire.

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Raphaël O'Connor
Raphaël O'Connor

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Mar 14 Jan - 6:42

Raphaël O'Connor FT. Romy Young
Coquillages et crustacés
Sa cigarette se consume lentement ; les vôtres, en réalité, comme si elles mêmes désiraient prendre leur temps, savourer l'instant, peut-être. Ce qui se passait restait néanmoins très trivial, habituel. Tu lui sourit. Il répond à se geste, en en faisant de même. Mignonne. Assis à côté de toi, il tire sur sa cigarette. Il préfère les roulées, mais se contentera de ton présent. Puis, avant même qu'il ne rouvre la bouche après s'être présenté, Raphaël se retourne vers toi, face à ta main, tendue, décidée. Romy. Enchantée également. Romy. Ca sonnait bien, doux, entre ses lèvres. Encore davantage venant des tiennes, tu en étais d'ores et déjà certain. Un court silence s'installe, bercé par le bruit des vagues environnant. Puis la belle brise ce calme ; En quelle année ? Il expire, puis empli ses poumons d'une nouvelle bouffée de nicotine, passant sa langue sur sa lèvre inférieur avant de te répondre, sur un ton détaché, monotone. Première. Lâchait-il simplement, presque froidement, avant de se raviser, poursuivant sur un ton plus cordial et plus avenant, s'octroyant même le luxe de te sourire en coin, tournant son visage vers le tien. Là, il pouvait aisément contempler tes yeux, semblables aux paysages, bleus, froids, pour l'instant, tout du moins. Enfin, première année ici. Je suis en Master d'économie. Ajoutait-il donc, non sans une certaine forme de vantardise, probablement, comme si la finance avait quelque chose de "classe" ou de notifiable, mêlé à une sorte de détachement, ne voulant pas paraître trop intéressé. Fouille, si ça t'intéresse. . Cependant, il fallait reconnaître qu'en la matière, le brun excellait plutôt. Toujours plongé dans ton regard, Raphaël poursuivait, inspirant une nouvelle taffe au préalable. Et toi.. Romy ? disait-il doucement, comme pour être sûr de ne pas écorcher ton doux prénom. Tes mèches virevoltaient au fil du vent, nonchalamment, tandis que l'une des mains du jeune homme passait dans les siens, plaquant sa frange rebelle contre son crâne. Il soufflait sa fumée, s'évaporant au loin, se mêlant aux gouttelettes qui étaient projeter par l'écume, de temps à autres, bien que vous ne fussiez pas trop près du bord de plage. Le ciel se dégageait peu à peu, légèrement, si bien que les rayons du soleil perçaient le paysage, se reflétant sur ta crinière aux allures de feuilles d'or, ou de rayons de miel. Quelques oiseaux étaient visibles, au loin, volant ou flottant au gré de l'océan, paisibles. Littérature ? Langues étrangères ?.. Mathématiques ? Le brun ouvrait ses paris, silencieusement.
Pando
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Romy Young
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Lun 20 Jan - 13:22

Coquillages et crustacés
Master d'économie. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit rire, j'ai l'économie, les maths et tout ce qui s'en suit en horreur. J'ai toujours été à la ramasse dans ces cours. La littérature, la philosophie et encore plus l'histoire. Voilà des matières, des domaines qui me parlent. Je pourrai disserter pendant des heures sur la seconde guerre mondiale et la déportation de juifs. Sur la prise de la Bastille et la guerre froide. Mais sur l'économie, je ne saurais même pas tenir une discussion. Master d'économie.. Je tourne mon regard vers lui, ancre mes yeux dans les siens l'histoire d'un quart de seconde. Je sens qu'il est fier de ce qu'il fait, que ça doit surement le faire vibrer et que ses projets d'avenir sont surement brillants. Mais moi ça me dépasse qu'on puisse vouloir en faire son métier. M'enfin chacun ses gouts, ses envies et ses aspirations. Moi ? En histoire. Je lui envoie un petit sourire et ne peux m'empêcher de lui poser la question qui me brûle la langue. Pourquoi l'économie ? Tu ne t'ennuies jamais avec tous ces..chiffres ? Je souris en coin, pas le moins gênée du monde par ma question mais plutôt amusée de chercher ce Raph que je connais à peine. J'espère qu'il ne le prendra pas pour du mépris, ça n'a rien à voir bien au contraire.

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Raphaël O'Connor
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Jeu 13 Fév - 4:29

Raphaël O'Connor FT. Romy Young
Coquillages et crustacés
La belle lâche un petit rire, agréable à l'oreille, d'autant plus pour celles du jeune homme, charmé par ce doux son auquel il répond simplement par un haussement de sourcils, mêlé à un franc sourire. Ça l'amuse? pensait-il, lui même presque gêné par ta réaction triviale, mais toutefois nullement mal à l'aise. Probablement que tu fusses du genre à ne pas particulièrement aimer les chiffres et tout ce qui s'en rapportait de près ou de loin. Master d'économie.. murmures-tu presque, comme pour y songer, et, le temps d'un court instant, t'imaginer suivre un tel dessein. Puis, tu le regardes ; il maintient sa cigarette presque entièrement consumée entre ses lèvres, une main posée au sol, derrière lui, lui assurant une position davantage confortable, l'autre dans sa nuque. Il te regarde également, pressé d'en entendre plus, de se délecter encore un peu de ta voix, puis, tu te détaches de son emprise. Tu sembles échapper au brun, le fuir, même, peut-être. Sa réponse t'aurait-elle déplu? Tu poursuis enfin, lui dévoilant le contenu de ton programme à venir. Raph' hoche la tête, une littéraire. Il inspire une dernière bouffée, puis jette au loin sa cigarette, qui va s'éteindre en un discret filet de fumée noirâtre dans les vagues turbulentes. Soudain, tes yeux croisent à nouveau les siens ; Pourquoi l'économie ? Tu ne t'ennuies jamais avec tous ces..chiffres ? Tu es directe, franche, et semble totalement extérieur au domaine. Forcément, c'est une question d'appréciations, de ressentis. Ta mine curieuse, à la fois amusante et vivifiante fait sourire le bougre. Il se redresse légèrement, plus prompt à te répondre. Tel un grand orateur, un avocat prêt à défendre son client contre vents et marées, il regarde d'abord le sol sableux, clair, puis rejoint tes yeux. M'ennuyer ? Un petit rire, sur le même ton que le tien précédemment intervenu parcourt Raphaël. Figures-toi Romy, que personnellement, c'est l'Histoire qui aura tendance à m'ennuyer. Il poursuit plus sérieusement, réellement passionné, en digne amoureux de la finance qu'il est. Pour tout te dire, ma mère travaille là dedans, et j'ai toujours bercé dans les chiffres. Donc, je les affectionne beaucoup, en quelque sorte, quoi. Il hausse les épaules. Ils me semblent logiques, évidents. Contrairement aux cours de Langues ou de Philosophie, il n'y a rien à produire, tu vois ? Il suffit d'appliquer des formules, les transposer parfois, à ta sauce, et c'est dans la poche ! Le plus simple du monde, en outre. Il te sourit amicalement, et se plonge dans tes yeux bleus. Et toi, alors ? Pourquoi cet affect pour la guerre et ses barbaries, entre autres? Demande le brun, avide de connaissances sur ta personne. Tu lui plaît bien, lui apparaît comme sympathique, bienveillante. Que se cache-t-il derrière cette tête blonde, Romy?
Pando
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Romy Young
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Dim 12 Avr - 21:08

Coquillages et crustacés
Nous en sommes à échanger sur nos parcours respectifs et je ne peux que lui montrer à quel point ses histoires de chiffres ne m’ont jamais intéressée et ne m’intéresseront jamais. Je suis une femme de textes, d’histoires quelles qu’elles soient, de littérature et de dissertations. Il ne semble pas offusquer mais se demande sûrement comment je peux lui demander s’il s’ennuie. Je peux comprendre qu’il s’y retrouve chacun ayant son domaine de prédilection. Sa réponse ne me surprend pas, mais me fait ouvrir de grands yeux. Comment peut on s’ennuyer face à l’histoire de nos ancêtres ? Leurs réussites, leurs échecs. Nous en apprenons tellement plus dans un livre d’histoire que dans une fonction linéaires. Des actes à ne plus reproduire, des chemins à ne pas emprunter. Finalement, l’histoire nous guide, dans un sens. Je le laisse m’exposer ses arguments avec passion avant de lui répondre ce que je ressens à mon tours face aux matières littéraires. Un bon bouquin au coin d’une cheminée qui permet de s’évader sans réfléchir. Une langue à apprendre pour découvrir une culture.

Je ne suis tellement pas d’accord avec ce que tu avances, c’est fou ! Je ne dis pas ça de manière agressive bien au contraire. Disserter avec quelqu’un me passionne, permet d’en apprendre plus sur l’autre. Tu te trompes, en philosophie il y a tout à produire. Une réflexion, un avis, un argumentaire et permet de se poser mille et une question qu’un scientifique ne saurait imaginer bien trop appuyer sur ses théories concrètes. je lui envoie un regard avant de poursuivre. La littérature permet de s’évader, de s’ancrer dans un personnage et de vivre une romance, une histoire policière ou en core policière par procuration. Tu peux être qui tu veux, quand tu veux rien qu’avec des mots. Et ça, ça n’a pas de prix. Je sais de quoi je parle, j’ai tellement eu besoin de fuite mon quotidien l’année passée que les livres étaient devenus mon échappatoire me permettant de ne pas sombrer.

Quant à l’histoire, des guerres, ses révolutions, ses découvertes nous apprennent tellement sur notre civilisations que s’en est désarmant. Comment peut on justement en arriver à des genocides ? A des guerres nucléaires ? Et la, c’est moi la passionnée. Je parle sans discontinuité. La seconde guerre mondiale reste sans aucun doute l’époque qui me captive le plus. La bêtise humaine, l’obéissance à un seul homme s’en rechigner. En apprendre sur l’humain et ses faiblesses. Mon regard s’était perdu sur l’océan qui continu a perte de vue. Tu me prends pour une tarée ? Je tourne la tête vers lui et ris encore une fois.

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Raphaël O'Connor
Raphaël O'Connor

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Mer 29 Avr - 17:48

Raphaël O'Connor FT. Romy Young
Coquillages et crustacés
Je ne suis tellement pas d’accord avec ce que tu avances, c’est fou ! Il observe la jeune femme, qui au passage aura hausser les sourcils et ouvert de grands yeux bleus, probablement choquée par les dires du brun, ou du moins ne se sentant pas vraiment sur la même longueur d'ondes. Toutefois, elle demeure intéressée, tout comme toi, et poursuit le dialogue avec ferveur. Tu peux être qui tu veux, quand tu veux rien qu’avec des mots. Et ça, ça n’a pas de prix. Un sourire vient habiller le visage de Raphaël, qui se perd dans le regard passionné que tu lui offres, face à lui. Tu sembles amoureuse d'une allégorie, celle de l'écriture et de sa richesse, rêvant et philosophant au gré de tes désirs et de tes passions. Cet entrain plaît à Raphaël, qui hoche la tête, fasciné par ce brin de femme poétique. Romy se perd, divague au sujet des drames de ces dernières décennies, avec ferveur et franchise. Son regard se pose au loin tandis que celui du jeune homme est toujours encré sur le visage de la belle. Le silence emplit l'espace lorsque tu fais à nouveau face au brun, guillerette. Tu me prends pour une tarée ? Puis, tu éclates de rire. Raphaël en fait donc de même, prenant une poignée de sable entre ses doigts, la filtrant avec sa seconde main, observant ses gestes mécaniques. Après tout, il faut de tout pour faire un monde, non ? Et puis.. Il frotte ses mains l'une contre l'autre afin de nettoyer le sable qui s'y trouvait, et se redresse, debout, à côté de toi, te regardant. À l'avenir, ça me donnera une excuse pour venir t'embêter, tu pourras m'aider à rédiger mes dissert'. Finissait-il par lâcher, un brin taquin et charmeur. Ses bras passèrent au dessus de ses épaules, les étirant en un soupire, portant son regard au loin. Que venais-tu faire ici, la littéraire ? Demandait-il en désignant des yeux le paysage qui s'offrait à vous.
Pando
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