Understanding is an art. But not everyone is an artist.
Décidément, cet endroit ne plaisait pas à Nicolas. Ça faisait un petit moment qu'il était arrivé, et il se sentait déjà mal à l'aise sur cette île. N'en parlons pas du voyage en avion qui était un véritable supplice. Comprenez-le, être confiné dans un engin volant au dessus de la mer, avec une potentielle possibilité que ce géant de fer puisse détecter un problème entre les erreurs de pilotage qui arrivent dans 53% des cas, les problèmes techniques, la météo ou encore le sabotage ! Nicolas n'avait cessé d'imaginer les possibilités infinies qui pousserait l'avion à se crasher en pleine mer durant tout le trajet. Il n'avait jamais été aussi heureux de retrouver la terre ferme. Sans parler de cette hôtesse qui était très irritante, ni de la propreté de l'avion. Ah, la propreté. Les pilotes n'ont pas très apprécié que l'adolescent examine de fond en comble leur appareil, mais après avoir désinfecté le siège sur lequel il devait s'asseoir, Nicolas Williamson était satisfait de la propreté des lieux, ce qui arrivait très rarement.
Jamais il ne pardonnerait à son géniteur de l'avoir envoyé sur cette île paumée au milieu de l'océan. Il se dit qu'il ne pourrait jamais s'adapter, et qu'il ne voulait pas de toute façon. Il voulait rester à Chicago et continuer sa vie. Plus il y pensait, plus ça le mettait en colère.《 Du calme Nicolas.》Se dit-il. Il prend quelques respirations et regarde autour de lui. Il est dans sa chambre, assis sur son lit. Pour essayer d'oublier ce sentiment désagréable qu'il ressentait, le petit blond décida d'aller visiter un peu les lieux. Après une bonne vingtaine de minutes à parcourir l'établissement, il tombe sur une salle dont la porte était ouverte. Il y entre par curiosité et observe la salle. Elle est bien plus grande que ce qu'il n'avait pu voir durant toutes ces précédentes années dans les écoles qu'il avait pu fréquenté. Nicolas s'approche du tableau et l'observe quelques instants. Il se saisit d'un feutre et commence à écrire toutes sortes de choses dans l'étendue de langues étrangères qu'il maîtrisait. Il sentait peu à peu sa colère disparaître. L'écriture est vraiment quelque chose de magnifique.
Il errait paisiblement dans la bâtisse, à la recherche de nouvelles têtes, à la recherche d'occupations, de quelque chose à se mettre sous la dent. Une main dans son blouson en cuir brun clair, une autre se balançant le long de son corps, il parcourait actuellement le premier étage, long corridor boisé où s'offrait à sa vue divers portes, certaines doubles, évoquant une salle plus ou moins grande, et d'autres simples, probablement le lieu où il suivrait bientôt ses cours. Sur la plupart des portes figurait une petite plaque, où était inscrite son utilisé. Auditorium, Chimie, Mathématiques... Un soupire s'échappa de ses lèvres, alors que ses yeux se posèrent au dehors, par une fenêtre proche. Les arbres témoignaient du vent environnant, et le ciel gris augurait une pluie torrentielle proce ; autant demeurer au chaud, à l'intérieur et ne pas jouer les aventurier, le jeune homme brun aurait bien assez de temps à consacrer à son exploration en long et en large. Son attention fit ensuite attiré par une porte entrouverte ; probablement, pensa-t-il, un professeur préparant son premier pasaage sur scène. Hésitant d'abord, passant devant cette salle, il ne s'arrêta qu'un très court instant, ne jetant qu'un œil discret au pupitres qu'y s'y trouvaient, puis, finalement, se remémorant son ennui précédent, il fit demi tour d'un pas, et posa une main légère contre la paroi. Bonjour ? murmura-t-il presque, ne sachant trop à qui s'attendre. Il ne vit cependant personne, de prime abord, zieutant alors dans son ensemble la grande pièce qui s'offrait à lui, avant de poser les yeux sur un petit blondinet, concentré, face au tableau. Il haussa un sourcil. Ce gamin, comme il le nomma instinctivement dans ses pensées, devait avoir une quinzaine d'années. Qu'est-ce qu'il foutait là? Un sourire se dessina sur ses lèvres, son sourcil toujours arqué. Un fils à papa, ou un surdoué, à coup sûr. Ou bien encore, cet Institut cachait en son sein une garderie ? Calme-toi, Raph', soit pas un connard dès le début. Le jeune homme se détendit, mettant alors sa seconde main dans son blouson, se tenant toujours dans l'entrée, orienté vers toi.
Invité
Mer 8 Jan - 11:38
Understanding is an art. But not everyone is an artist.
Nicolas écrivait sur le tableau, mais cette forte odeur de marqueur commençait à l'asphyxier. Il prit l'effaceur et commençait à le faire glisser sur les mots qu'il avait écrit plus tôt. Le blondinet était concentré sur ce qu'il faisait, mais le silence qui régnait dans la pièce fut brisé par une voix. Nicolas posait l'effaceur là où il l'avait trouvé avant de se tourner vers celui qui l'avait interpellé, le regardant quelques instants. 《C'est qui lui encore ?》Pensa t-il. Mais au moins, il savait maintenant que cet endroit n'était pas complètement désert dès son premier jour, bien que c'était pas une raison comme celle-ci qui allait justifier le fait qu'il ce soit retrouvé ici.
- Vous voulez quoi ?
Sans même un "Bonjour", l'adolescent sortit par la suite un tube de gel désinfectant qu'il appliqua sur ses mains sans vraiment se soucier de sa présence. Son interlocuteur était un professeur ? D'après ce qu'il avait pu voir ça n'était pas le cas. Un surveillant alors ? Non, sûrement pas. Il ne pouvait être qu'un élève. Mais on est jamais sûr de rien, alors vaut mieux rester poli et aimable, juste au cas où ça serait quelqu'un d'important. Bien que pour le côté aimable, Nicolas devait encore retravailler ça.
Tu semblais te sentir presque agressé, ou mal à l'aise, quelque chose de perceptible et de dérangeant, en tous les cas. Le jeune homme pris un air penaud ; lui qui espérant rencontrer quelqu'un de potentiellement intéressant, ole destin lui avait juste offert l'opportunité de jouer le gardien. D'un barbant ! pensa-t-il. Ses mains s'enfoncèrent davantage dans ses poches, frôlant au passage un paquet de mouchoirs, un trousseau de clés. Ses lèvres s'entrouvrirent, laissant Raphaël avec une expression presque béate sur le visage. Sur un ton monotone, détaché, le brun poursuivit. Du calme, mon p'tit. Ses mains se positionnèrent ensuite face à lui, en un mouvement parallèle et identique, comme pour te mimer un ralentissement dans tes frasques. Il avançait d'un pas, demeurant stoïque, droit sur ses deux jambes. Je ne voulais pas te froisser, tu sais? demandait-il de façon rhétorique. Il t'observait ensuite, alors que tu frictionnais tes mains en usant de solution hydroalcoolique. Il fronçait les sourcils, perplexe. N'avais-tu pas juste utilisé un marqueur ? Tout cela lui semblait presque étrange, abusif comme réaction, mais il ne relevait pas pour autant. Au contraire, il fit comme si de rien étais, restant amical, mais n'en pensant pas moins. Ses yeux se posèrent ensuite derrière toi, jetant un bref regard aux écrits que tu n'avais pas effacé dans ton élan de suppression de preuves. Différentes langues étaient encore distinctes ; un p'tit génie, visiblement.
Invité
Jeu 2 Avr - 17:09
Découverte. Ft.@Raphaël O'Connor
L'adolescent le regardait s'exprimer sur un ton détaché. Enfin convaincu de sa non appartenance à un quelconque système hiérarchique, il était libre de lui parler comme bon lui semble. Finissant d'effacer le tableau pour descendre de l'estrade en balayant ses mains sur son jean afin de s'assurer qu'elles soient propres, il observe son interlocuteur, le visage neutre cette fois-ci.
- J'suis pas froissé. Mais évite de me parler comme si j'étais un enfant, je déteste ça.
D'un geste calme, il attrape la sangle de son sac à dos posé au sol plus tôt et vient passer celle-ci sur son épaule droite.
ATTENTION : Merci de respecter le règlement et ne rien écrire de personnel dans vos RP'.
Un sourire se dessinait sur les lèvres de Raphaël, avant que ce dernier n’acquiesce en hochant la tête. Bien, bien, excuse-moi. C'est juste que, tu as l'air bien jeune pour être ici.. Si tu n'avais pas semblé aussi susceptible, le jeune homme aurait sans aucun doute rajouter quelque chose comme tu ressembles à un gamin sorti trop tôt de la garderie, mais, il jugea bénéfique de s'abstenir. Il remettait ses mains sur dans ses poches, se tenant toujours face à toi. Tu étudies quoi ici? demandait-il doucement, ne sachant comment tu t'appelais. Raphaël se raclait ensuite la gorge, se tournant vers la porte entrouverte, comme pour t'inciter à continuer votre bavardage en dehors de la salle de cours.
Invité
Jeu 16 Avr - 15:48
Découverte. Ft.@Raphaël O'Connor
Bien jeune pour être ici, ce n'était pas la première fois qu'il entendait ça, ses professeurs au lycée lui répétaient la même chose. Il se souvenait alors de Chicago et tout ses repères qu'il avait dû quitter afin de venir ici pour une raison inconnue, et seul en plus.
- Crois moi, j'aurai préféré être ailleurs. Lâche-t-il dans un soupir.
Il place ses mains dans les poches de son pull et compris de suite ses incitations, se mettant à sortir de la salle.
- J'étudie les maths et la littérature. Même si je me serais passé de cette matière. Et toi, t'es un élève d'ici ?
Tes mots font se froncer les sourcils de Raphaël, interloqué par tes propos. j'aurais préféré être ailleurs ? Néanmoins, le brun n'y prête pas plus d'intérêt que cela pour l'instant, puis sortait de la salle à tes côtés. J'étudie les maths et la littérature. Même si je me serais passé de cette matière. Au dehors, tu poursuis ; Raphaël lâche un petit rire discret. Ah, ça, m'en parle pas.. Puis, vous faites quelques pas côtes à côtes, marchant tranquillement dans le couloir désert. Et toi, t'es un élève d'ici ? Raphaël hochait la tête. Yep. J'étudie le marketing, le management, la finance, en grandes lignes. Un court silence s'installait avant qu'il ne poursuive finalement, s'arrêtant pour se tourner vers toi, te tendant sa main droite. Raphaël O'Connor, en passant. Sa voix se fit plus amicale et détendue.
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