The way to get started is to quit talking and begin doing.Ce ton, cette arrogance, cette suffisance .. Tant de traits qui te mettaient hors de toi, de ce genre que l'on exècre, de ceux que l'on ne souhaite pas à ses enfants. Une émotion rare parcourait ton échine, tandis que tu serais la mâchoire, imperceptiblement. Il se mit à retracer les lignes de ses tatouages, visiblement pensif. Tu le détaillais, lorsque un désir te saisissait finalement. Pourquoi.. Oui, pourquoi pas.. Il n'était pas das tes habitudes d'user de tes dons sur tes élèves, en général même, tu évitais au possible de t'en servir ; pour toi, ces dons devaient demeurer discrets, secrets, comme une sorte d'ingrédients mystère, une once de cannelle dans un gâteau, mais ils ne devaient nullement être utilisés à tous bouts de champs. Mais, l'émotion te fit abandonner un court instant tes principes, et, alors que le jeune homme s'apprêtait à ouvrir la bouche, ton esprit tenta de s'immiscer dans le sien. Un infime laps de temps où plus rien n'existe, une sensation agréable de calme, de pouvoir, une sensation délicieuse et pernicieuse. L'ivresse de tes sens habituelle lors de l'utilisation maîtrisée de tes dons ne te secoua pourtant pas, et, à la place, une violente douleur vînt te cogner le front. Tu baissais les yeux, faisant mine de rien, quelques peu désorientée. Du moins, je ferais mon possible pour vous apporter satisfaction. Tes sourcils étaient froncés, ton regard perdu vers ton bureau, tentant de garder la face. Tu te redressais sur ton fauteuil, te levant rapidement. Tu n'avais qu'écouté de façon absente. Ce n'était plus temps la personne en face de toi qui te troublait, mais aussi ce qu'il venait de t'arriver. Pourquoi n'avais-tu pa réussi à lire dans ses pensées ? Qu'est-ce que cela pouvait-il bien vouloir dire ? Un tas de questions se bousculait à présent en toi ; tu détestais perdre la face, aussi, il était urgent de mettre fin à cette entrevue. La sensation de malaise que tu avais ressentis en tentant de lire en lui ne t'avait en plus pas quitté, et un bourdonnement sourd résonnait dans tes oreilles. Était-ce lui qui avait fait cela ? Tu te tournait dos à Styx, observant au dehors par la grande fenêtre de la pièce, une main agrippant fermement le rebord boisée, comme s'il pouvait te sauver en cas de malaise. Néanmoins, les frissons laissèrent place au calme peu de temps après que le jeune n'ait terminé sa phrase. Il reprenait alors, plus posément encore. J’ai beaucoup de choses à accomplir parmi vous. Laissez moi vous surprendre. C'est alors que, comme si vous n’étiez que deux sur terre, dans une bulle étrange où le temps semblait s'être arrêté, ses mots résonnèrent en toi, les uns après les autres. Au dehors, l'orage semblait menacer, au lieu, et l'océan, bien que présentement calme, paraissait s'agiter au large. Ton souffle te paraissait difficile, irrégulier. De quo parlait-il ? Qu'est-ce qu'il voulait sous entendre ? Reprend-toi ! Tu fermais les yeux, silencieuse durant quelques instants encore, concentrée. Styx. Retournez dans votre chambre, et restez-y. L'orage menace au nord.. N'oubliez pas de prendre un parapluie lorsque vous sortir fumer ce soir. Presque absente, tu invitais le jeune homme à s'en aller, vite. Tu te sentais épuisée, vidée.. Styx..
eden memories
Styx Wekesa
Ven 4 Sep - 11:54
Juste une mise au point.
L’attitude de la Directrice changea. Cela aurait été imperceptible pour la plupart des gens qui se serait contenté de la trouver froide et hautaine. Mais Styx perçu ce changement comme une brise fraîche lors d’une chaude journée d’été. Le genre de brise qui déclenche un frisson aussi bienvenu que désagréable. Le jeune homme la fixa de son regard orageux. Quelque chose avait changé. Il en était sûr. Il était entraîné pour percevoir ce genre de changement chez les autres. Au cas où une transaction venait à mal tourner.
Que s’était-il passé ? Le Directrice ne l’écoutait plus, elle était ailleurs, pensive. Quand elle se leva, Styx suivi son ombre au sol jusqu’à la fenêtre. Avait-elle découverte qu’il était à Ses côtés ? Non, impossible. Pas maintenant. Où peut-être qu’il en avait trop dit ? Son cerveau vrombissait, sortait mille idées à l’heure. Des plus joyeuses, au plus glauques. Ce qui se jouait dans cette pièce semblait le dépasser malgré ses efforts pour rester dans le jeu. Il n’était pas encore assez fort. Mais il allait le devenir au plus vite. Styx n’était pas le genre de mec qui restait sur le bord de la route. Oh non, c’était lui qui conduisait généralement. Et il aimait conduire vite.
Madame Jones était maintenant dos à Styx, observant l’orage se lever dehors. Elle réfléchissait. Surement au sort de Styx. Peut-être à autre chose. La Directrice était ce genre de femme qu’il était impossible de déchifrer. Ses pensées secrètes ne filtraient jamais à travers ses yeux. Le jeune homme ne pouvait qu’observer ses épaules se soulever lentement au rythme de sa respiration, son dos se contracter légèrement sous la tension de ses muscles. Quand son regard arriva légèrement plus bas, un sourire apparut sur le visage du biker. Il laissa alors son esprit imaginer la Directrice allongée, ses cheveux ébènes éparpillés autours d’elle. Fantasmer sur la Directrice, vraiment ? Styx réprima un rire de justesse. Ce n’était pas le moment de penser à ce genre de chose et surement pas avec elle. Sa froideur avait dû glacer plus d’un homme qui avait osé l’approcher. Styx se demanda si quelqu’un partageait sa vie ou si elle avait même une vie en dehors de cette école. Peut-être que sa vie était aussi sinistre que son bureau. Cela expliquerait son humeur.
La voix de la Directrice sortie Styx de ses rêveries.
Styx. Retournez dans votre chambre, et restez-y. L'orage menace au nord.. N'oubliez pas de prendre un parapluie lorsque vous sortir fumer ce soir.
Le jeune homme se leva, un sourire en coin plaqué sur le visage. L’entrevu était terminé. Pour le moment.
Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai survécu à pire qu’un orage.
Styx quitta son fauteuil et retourna vers la porte du bureau. Il mit la main sur la poignée et tourna légèrement la tête vers la Directrice.
Bonne soirée, Madame.
Sa voix grave résonna légèrement dans la pièce avant de s’éteindre. Styx franchit la porte qu’il referma derrière lui. Il pû alors laisser éclater son rire. C’était terminé et il avait survécu à son premier tête à tête avec cette chère Madame Jones. Il avait hâte de savoir ce qu’il allait advenir de lui maintenant.
The way to get started is to quit talking and begin doing.Des gouttes d'eau commençaient à perler au contact de la fenêtre qui se trouvait devant toi. Tu n'avais pas bougée, immobile et stoïque, alors que Styx avait maintenant quitté la pièce depuis quelques minutes. Ta main était toujours serrée contre le rebord de la vitre, alors que ta respiration s'intensifiait. Tu n'étais pas d'un naturel impulsif, et pourtant, un sentiment semblable à de la rage s'emparait de tes entrailles.Père.. marmonnais-tu en observant le vent secouer les arbres au dehors. Tu te retournais enfin, observant la porte close de la pièce. Quelque chose se passait, quelque chose de malsain, de dangereux. Tu repensais à l'étudiant, à ses mots, son attitude. Se pouvait-il que les dires de ton père soient vrais ? Était-ce possible, que ces dons ne soient que le fruit d'une malediction? S'agissait-il véritablement d'un cadeau empoisonné, dompté afin de faire le bien ? Quelque chose en toi se brisait, quelque chose que tu ne parvenais pas à saisir, à comprendre. L'immense bâtisse te paraissait soudainement menaçante, trop grande pour t'être familière. Le Conseil devait se réunir, vite.
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