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 L'entrevue de l'année. [Aedan FT. Helen]
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Helen Jones
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Ven 3 Jan - 2:50



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L'entrevue de l'année ;
Aedan & Helen


J’apprécie la sollicitation. Mais qu’est-ce que je gagne dans ce nouvel emploi ? Ton sourire s'accentue, demeurant incruster sur ton visage, alors que ton regard s'assombrit subtilement. Le poisson mord à l'hameçon. Ta cigarette vient tapoter le bord du cendrier que tu avais auparavant mis à disposition de ton interlocuteur, rompant le silence qu'avait instauré l'homme après ses quelques mots. Malgré tout, tu ne sembles pas t'inquiéter de sa décision, rares étaient ceux qui refusaient l'offre, plus rares encore ceux qui te résistaient. Pendant qu'Aedan posait une dernière question, tu saisissais sur ton bureau un autre dossier, avant de l'ouvrir et d'en sortir un tas de feuilles, rejointes par une agrafe en leur coin supérieur gauche. Silencieusement, tu glissais la presque brochure publicitaire contre le bois, l'offrant à sa vue. Pour tout vous dire, la plupart du temps, ce sont les professeurs qui viennent à nous, enclin à ajouter à leur curriculum vitae une adresse telle que la notre ; mais, dans votre cas, et celui de quelques rares éléments semblables, il faut savoir user davantage d'atouts. N'est-ce pas? Ton menton désignait le contrat entre vous. Toujours souriante, presque amusée et un brin provocante, tu poursuivais tes explications. Il avait entendu le plus étrange, il ne manquait à présent plus que sa signature. Vendre son âme. Tu toussotais, portant une main à tes lèvres, écrasant ensuite ta cigarette, avant de poursuivre. En contrepartie, nous vous offrons l’immunité totale au yeux de la loi, ainsi qu'un effacement de vos dettes passées, qu'elles soient d'ordres monétaires ou plus "délicates" à rembourser. Bien sûr, nous attendons de vous un certain civisme, à savoir que le moindre écart aux closes de ce dit contrat vous vaudra un renvoi, sans autres formes de procès, veillez donc à être raisonnable au sujet de cette immunité. Aussi, si vous acceptez ce présent contrat, nous vous assurerons un logement entièrement à nos frais, et vous pourrez librement disposer des droits qui vous incomberont en tant que résident de l'île Fair. Cependant.. Tes yeux s'abaissaient, fixant le dossier, te détachant de l'emprise visuelle presque hypnotisante du jeune homme. Vivre ici, c'est aussi, potentiellement, d'autant plus pour une personne de votre rang, abandonner ses antécédents, et ainsi faire entièrement parti de ce tout que représente l'établissement et son fonctionnement. En outre, nous ne tolérons que très peu les voyages extérieurs, ou encore le contact avec autrui, en dehors de l'archipel. Bien sûr, nous sommes conscients que cela peut être jugé difficile ou étrange de prime abord, mais cela, ces règles sont cependant essentielles. Vous comprenez ? Demandais-tu de façon rhétorique au visiteur. Evidemment, vous disposerez également de revenus plus que suffisant, en travaillant pour nous, et, effectivement, vous jubilerez aussi des cours que vous dispenserez à nos étudiants, cela va de soi. Tes yeux se relevaient, affrontant les siens en une dernière preuve de supériorité. Tu étais en face de lui, il était du côté de l'accusé. Pourquoi refuserait-il ? Il ne paraissait pas avoir d'attaches particulières, et, l'offre était plus qu'alléchante. Qui, de nos jours, refuserait de se couper d'un monde si rude, si laid ? Qui, de surcroît lorsque l'on se prénom Aedan Aslinn et que l'on vit une existence telle, refuserait l'absolution ? Parce qu'il s’agirait en quelques sortes de cela, absoudre ses précédents pêchés, le laver de toutes plaies, afin d'en créer de nouvelles, c'était là plus ou moins la main que tu lui tendais. Ici, Monsieur Aslinn, vous serez reconnu à votre juste valeur, et nul ne cherchera ni à vous nuire, ni à contrer votre nature, tant que celle-ci se met à notre service. Ta dernière phrase avait des allures salutaires. Lourde de sens, elle se voulait brève et claire. Tu lui offrais la possibilité d'une nouvelle vie, certes, à ta botte, mais nouvelle. Personne ici ne le connaissait, et personne ici ne chercherait à le connaitre, du moins, personne ne chercherait à connaitre ses origines. Une sorte de couverture, en soit. Allez, Aedan, signe. Tu verras, tout s'ra plus simple.
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Aedan Aslinn
Aedan Aslinn

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Mar 21 Jan - 9:38

Que fais-je donc ici ?
Aedan & Helen
Obtenir. Négocier. Satisfaire.
L'entrevue de l'année
Hypnotisé par le mouvement de ses doigts parfaitement manucurés tapotant la cendre dans son réceptacle, je trouverais presque ce geste artistique. Il m’en vient presque l’envie de faire une prise en argentique afin de le peindre ainsi que de la développer à l’infini. Mais l’inaction de mon intention m’empêche de pouvoir la mener jusqu’au bout. Ce désir d’emprisonner l’Art ne restera que fumée. Encore de la paperasse qui vient à moi. L’impact environnemental n’est guère son fort visiblement. Va falloir trouver des solutions plus écologiques. D’autant que nous sommes coincés entre la mer et la terre, il serait ennuyeux de ne pas faire davantage. Je pose mes iris gorgées de tempête silencieuse sur le fameux document, ce qui semblerait être un contrat. Nous y voilà donc, elle était réellement sérieuse. J’en fus encore plus flatté d’être venu me chercher et de vouloir manifestement mes services. Les choses concrètes s’amorcent, je remonte légèrement les pans de mon pantalon et pose mes mains jointes sur le contrat. Je ne prendrais même pas la peine de le lire. Tuer en toute discrétion. Se faire attraper. Terminer seul. C’était toujours les mêmes mises en garde. Et j’ose espérer qu’elle n’a guère envie de me faire tourner en bourrique. « Pour tout vous dire, la plupart du temps, ce sont les professeurs qui viennent à nous, enclin à ajouter à leur curriculum vitae une adresse telle que la notre ; mais, dans votre cas, et celui de quelques rares éléments semblables, il faut savoir user davantage d'atouts. N'est-ce pas ? » Sourire en coin, j’arque un sourcil, amusé par de tels propos. J’aurais apprécié qu’elle étaye le dernier point mais restant un homme réduit à son état sauvage, je ne suis pas certain qu’elle apprécie la réplique que j’ai à son encontre. Non, je me préfère me délecter de sa Voix Une nouvelle opportunité d’emprisonner son attrait à la nicotine mais là, encore, je ne fais rien. Un jour d’audace, qui sait, je lui demander d’être ma muse d’un temps. « En contrepartie, nous vous offrons l’immunité totale au yeux de la loi […] » C’est officiel, elle détient un talent certain pour mettre l’homme à ses genoux. D’une oreille attentive, j’analyse méticuleusement, chacun de ses propos. Qu’est-ce qui est véritablement à mon avantage ? Une immunité rien que cela ? Le gite et le couvert ? « En outre, nous ne tolérons que très peu les voyages extérieurs, ou encore le contact avec autrui, en dehors de l'archipel. » Je triture mon menton parfaitement rasé, ne sachant comment réagir à cette partie-là. Dire ouvertement que j’étais prisonnier me donnait le tournis. C’était risqué de vouloir enfermer un animal en cage et pire d’en faire son chaton de compagnie. Je ne la coupe pas dans son speech mais oui, je sortirais. Ne serait-ce que pour respirer un air, plus ou moins pollué, pour reévaluer le privilège de vivre sur les iles Fair. « Evidemment, vous disposerez également de revenus plus que suffisant […] » Je ne sais pas combien s’élève ce fameux revenu mais c’était le cadet de mes soucis, à la vue de ce qui dormait dans mes coffres, c’était mal me jauger de croire que je pouvais être attiré par le gain. Mais je ne pipe mot, je n’allais quand même pas, me dévoiler aussi facilement. Chaton, pas si malléable. « Ici, Monsieur Aslinn, vous serez reconnu à votre juste valeur, et nul ne cherchera ni à vous nuire, ni à contrer votre nature, tant que celle-ci se met à notre service. » Que savait-elle de ma valeur ? De ma sinistre et sanglante nature ? Que la vue du sang me rendait aussi euphorique que le simple fait de fumer. Non, Helen, tu ne sais pas ma valeur. Et je m'y emploierais pour que personne, ne le sache. Je finis par me lever, prendre de la hauteur en quelque sorte, sur ce que je m’apprêtais à dire. Je reboutonne ma veste et cette fois, j’ai besoin de culot alors, je sors un doucereux poison que, non seulement, j’allume et porte aussitôt à ma bouche. « Priez de m’excuser, Mal nécessaire » Je me justifie et laisse échapper une fumée opaque, se débattant avec les maigres rayons des points de lumière éclairant faiblement le bureau. Un silence et je la détaille, regard fauve mais serein. Qui sait, j'allais chercher des caresses ? « Sachez que j’apprécie grandement le fait que vous me sollicitiez de la sorte. Je ne peux masquer à quel point cette intention flatte mon égo. J’aimerais quand même vous informer que j’exécute, à la même période, chaque année, trois contrats dont je ne peux me soustraire et non négociables. Et je doute que votre exquise silhouette et ce déterminant regard me sauvent. » Ma voix se fit plus limpide et franche, quand à ces obligations. « Donc, j’aurais quatre sorties minima à faire. Dois-je rapporter une partie des victimes ou ça ira ? Peut-être me faire un mot ? » Oui, j’étais d’humeur taquine. Venin qui embrase mes poumons, merci l’Inventeur et j'extirpe lentement la fumée. « La raison pour laquelle, je suis susceptible de signer, car c’est ce que vous attendez, si j’ai bien compris, c’est l’attrait de la nouveauté, enseigner plus précisément. Vous demeurez à mes yeux, mon gagne-pain comme parmi d’autres, il n’y a que le paysage qui change et l’air est plus noble, j’en conviens. Me faire miroiter ne immunité demeure très audacieux de votre part. Ayant un métier avec des primes de risque, celle de connaître une fin heureuse l’est également. Je vous sais des plus intelligentes pour éviter de me faire tenir tranquille et loyal avec cet appat. » Je n’avais pas peur de mourir. Je logeais des balles dans les têtes d’autrui, il est plus que concevable que je m’en prenne une, un jour. Et la boucle sera bouclée. Je suis tueur à gages, j’aime le risque, j’aime défier les règles. Je déboutonne ma veste, et plonge ma main dans ma poche, laissant apparaître ma montre à gousset accroché à mon pantalon. « Il suffit juste de me dire, Aedan, pas de vagues et tout ira bien. Pas besoin d’employer les gros mots, je sais être fidèle quand on me paie à ma juste valeur, ce qui vous avez visiblement bien perçue. » Que tu crois. Enième silence et je termine ma valse pulmonaire avec Toxique, j’écrase ma cigarette dans le cendrier, sans quitter Helen de mes yeux et je me redresse, posant mon coude, sur un des meubles à hauteur d’homme. « Un simple : vous voulez quoi pour rester pour le restant de vos jours ? Et vous auriez obtenu ma réponse et une signature. » Et je vais l’attendre de pieds fermes cette fameuse question. Le plus frustrant est d’avoir connu ce bout de Paradis et de foutre le camp. Sourire sincère, le chaton s’éveille. A présent, il veut jouer avec sa belle pelote de laine.
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Helen Jones
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Mer 22 Jan - 15:21



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L'entrevue de l'année ;
Aedan & Helen


— Un silence, presque qualifiable d'oppressant s'installa ; tandis que tu finissais tes phrases, Aedan se penchait légèrement en avant, prenant soin à toujours entretenir sa prestance digne d'un gentleman British, posant les yeux sur le contrat. Il le balaya du regard, comme si le toucher n'était finalement pas franchement nécessaire. Tu l'observais se débattre avec ses pensées, probablement, tandis que ta main, celle qui précédemment tenait ta cigarette, venait pousser un peu plus loin de toi le cendrier encore fumant, jonché de quelques cendres grisâtres incandescentes. Tes jambes croisées se resserraient l'une contre l'autre, puis tes mains se rejoignaient à présent face à ton visage, à hauteur de ton menton ; là, tu pourrais aisément dissimuler ton plaisir, lorsque le jeune homme te demanderai un stylo afin de parapher les quelques feuilles posées devant lui, et tu pourrais surtout tenter de lui cacher ton enjouement. Toujours aussi profond, son regard semblait concentré, intéressé, captivé ? Ton index se mit à tapoter silencieusement le dos de de ta main voisine, tes doigts entrelacés. Tes coudes étaient posés contre le bureau, ton dos droit et légèrement penché. Signes. implorais-tu secrètement. Aedan se toucha le menton, représentation palpable d'une réflexion certaine, vraisemblablement. Et quel beau geste, aussi maigre soit-il, puisque il permet une fois de plus à tes yeux de trouver la beauté, l'élégance d'un homme acerbe et silencieux, poétique et méticuleux ; sa peau, lisse, presque pâlotte, est en accord avec l'atmosphère de ton bureau, de plus en plus plongé dans un sombre éclairage hivernale ; le ciel n'est pas de bonne augure. Malgré toi, à l'idée de cet accord parfait, ton attention se reporte quelques secondes sur la cheminée, à votre droite, son foyer étant froid, vide. Tu appellerais probablement Edwards dans la journée pour qu'il y allume un feu réconfortant.. Ou bien, le séduisant brun s'en chargerait, une fois le guindage de la première entrevue passé. Sourire imperceptible, tu baisses les yeux. Tu te reportes à l'accusé, observateur. Tu poursuis, finissais ton bref monologue et attendant une réaction de sa part qui, assurément, ne tarderait pas à poindre. Enfin, l'homme se redresse spontanément, debout sur ses deux jambes. Une élégante puis audacieuse main vient reboutonner son veston puis se saisir d'une blonde ; ça donnerait presque envie de devenir cette dernière. Sourire, frémissement peut-être. Calmes-toi, sotte. Il l'allume, et en hume une bouffée, visiblement agréable. Tu l'observes, immobile, d'en bas. Chercherait-il à se donner du courage, en se tenant ainsi ? Nul besoin pour toi de rétorquer cependant, en ces lieux, ta position n'est plus à prouver. Tu demeures là, face à l'animal, la proie. Une envie te traverse, vite écartée, tu laisses l'utilisation de tes prouesses aux plus faibles, tes charmes et ton aura suffiraient. Enfin, sa première sentence tombe. Sachez que j’apprécie grandement le fait que vous me sollicitiez de la sorte. Je ne peux masquer à quel point cette intention flatte mon ego. J’aimerais quand même vous informer que j’exécute, à la même période, chaque année, trois contrats dont je ne peux me soustraire et non négociables. Et je doute que votre exquise silhouette et ce déterminant regard me sauvent. Tes yeux se froncent ; tu sembles soudainement quelque peu perdue, t'interroges, discrètement mais surement. Tes yeux balaient le bureau, cherchant son dossier précédemment feuilleté. Aurais-tu omis quelque chose ? Tu détestes que les choses ne se passent pas exactement comme tu le souhaites. Control freak. Tu te recentres, l'écoute. Buvant ses paroles, tu détends tes épaules et poses tes avant bras sur la surface plane qui s'offre à elle, t’enfonçant légèrement dans ton fauteuil, rompant le contact visuel. Il poursuit rapidement, sur un ton charmant, appréciable à tes oreilles. Tu ne peux contenir ton amusement, et, probablement ton soulagement. S'il ne lui fallait que cela, tu pourrais aisément l'excuser. Ton regard se releva au sien, mais pas ton visage. Féline, presque fauve, la situation te fait sourire en coin. La raison pour laquelle, je suis susceptible de signer, car c’est ce que vous attendez, si j’ai bien compris, c’est l’attrait de la nouveauté, enseigner plus précisément. Tu l'observes, ton sourire demeurant sur tes lèvres féminines. Tu acquiesces, hochant fastidieusement la tête, pure rhétorique. Vous demeurez à mes yeux, mon gagne-pain comme parmi d’autres, il n’y a que le paysage qui change et l’air est plus noble, j’en conviens. Me faire miroiter ne immunité demeure très audacieux de votre part. Ayant un métier avec des primes de risque, celle de connaître une fin heureuse l’est également. Je vous sais des plus intelligentes pour éviter de me faire tenir tranquille et loyal avec cet appât. Il n'est pas idiot, tu en conviendras. Bien entendu, autrement, il ne serait pas en face de toi, à se pavaner de la sorte. Certains baissent la tête et remercient, quand d'autres font la cour. Amusant. Il n'est pas inconscient, mais, il comprend que tes pouvoirs s'arrêtent au delà de tes frontières pittoresques. Tu en viendrais presque à affectionner sa vie de truand, de maraudeur, tant ses convictions et son audace semblent profonds. Il regarde l'heure. Tu masques ton mécontentement. Tu me plaisais presque, petit Loup. Serait-il impatient ? Serait-il ennuyé ? Soit. C'est ton art après tout, de bavasser, laisse-le s'extirper. Il suffit juste de me dire, Aedan, pas de vagues et tout ira bien. Pas besoin d’employer les gros mots, je sais être fidèle quand on me paie à ma juste valeur, ce qui vous avez visiblement bien perçue. achève-t-il. Tu baisses les yeux, regardant le contrat ce présent. Ton sourire s'est effacé, non pas qu'il ne soit plus d'actualité mais, tu prenais presque goût à cette entrevue. À la bonne heure ! Ses mots te satisferont, à défaut de mieux. Il devra bien apprendre. Il embaume la pièce, l'habillant subtilement d'un voile opaque. Il semble avoir finit son numéro. Chacun son tour.. Tes yeux croisent à nouveau les siens ; l'homme s'adosse, satisfait, probablement. Un simple : vous voulez quoi pour rester pour le restant de vos jours ? Et vous auriez obtenu ma réponse et une signature. Affriolante partie d'échecs, alors qu'un léger frisson te parcours. Sans le lâcher des yeux, tu recules ton fauteuil, poses tes mains plat sur ton bureau et t'appuies même sur ces dernières pour te redresser. Debout, face à l'homme. Il semble aussi carnassier que toi, fascinant. À l'opposé, tu te déplaces, longeant le bureau, une main caressant l'objet au fur et à mesure de tes pas. Tu détournes le regard, à hauteur de la fenêtre dans ton dos, regardant un bref instant dehors avant de te confronter à nouveau à cet océan, ou bien cet abîme terrifiant. Tu hausse un sourcil, lâchant ensuite un petit éclat de rire presque sarcastique. On joue sur le même tableau, tu l'as compris. Le prédateur que tu es dévoile enfin ses crocs. Vraiment ? Eh bien, Monsieur Aslinn, que voudriez-vous pour rester jusqu'à la fin de vos jours ici ? minaudais-tu lentement, chuchotant presque en arrivant au bout de ta phrase tandis que tu te penchais légèrement vers lui, le fixant toujours, soutenant, contenant la cascade bleue qui émanait de ses yeux.
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Aedan Aslinn
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Lun 27 Jan - 10:57

Que fais-je donc ici ?
Aedan & Helen
Obtenir. Négocier. Satisfaire.
L'entrevue de l'année
« Vraiment ? Eh bien, Monsieur Aslinn, que voudriez-vous pour rester jusqu'à la fin de vos jours ici ? » Mademoiselle est joueuse et je pressens une pointe d’humour et de sarcasme dans sa question. Je suis même surpris qu’elle se prenne au jeu. Mais cet effort est fort appréciable. La joute verbale se teinte d’une toute autre saveur dont je me délecte sans retenue. Un soupçon de parcimonie, ne pas tout liquider en une traite. Comme une clope. La fumer, la déguster lentement. Apprécier chaque fumée qui s’immisce en moi, expirer doucement, fermer les yeux et laisser la magie opérer. Je viens vraiment de comparer mon employeur à une cigarette ? J’écrase la mienne dans le cendrier, sans quitter du regard mon adversaire. Oui, qui de nous deux, cèdera du terrain ? Je retourne m’asseoir, ignorant sa position et lorgnant ce fameux contrat. Que faire ? Que dire ? J’ai l’impression d’être dans la célèbre scène du péplum 300, avant que l’émissaire Perse ne soit jeté dans le puit. Alors je réfléchis méticuleusement à mes mots. Je ne doute pas que mon interlocuteur me jettera sinon. Je me racle la gorge, ma tête bascule en arrière subtilement. « Un mini-bar de mon choix et qu’importe le prix, dans ma chambre. Le besoin d’avoir l’ivresse à portée de main, ressentir le plaisir d’une journée rondement menée ou même ne pas être seul durant les nuits mélancoliques. » Je me fais lucide. Je me connais, il y aura des jours bas. Et dans ces moments-là, je veux pouvoir méditer dans ma chambre, à l’abri des regards indiscrets, pas de témoins de ma vulnérabilité. Je laisse le silence nous happer. Qu’elle sache quel genre d’homme, elle veut faire signer. « Evidemment, l’approvisionnement sera à mes frais. Je ne voudrais pas trop tirer sur la corde. Et il va de soi, que vous pourriez toujours vous joindre à moi. Je ne suis pas égoïste dans le genre. » De temps à autre, je peux faire profiter ma réserve personnelle. Je hausse les épaules, m’auto-validant. Un brin suffisant pour le coup. Je triture mon menton, réfléchissant à d’autres requêtes. « Petite question.. » Ma bouche s’étire. Mettre les pieds dans le plat. Ou crever l'abcès. Mon fauteuil pivote dans sa direction. Tempete qui plonge dans son regard, la noyer dans mes yeux. « … La politique concernant les relations, que dit-elle ? » Non parce que, faire les yeux doux à sa supérieure, je veux bien mais je n’ai pas envie d’avoir une plainte pour harcèlement. Ou pire, avec une élève. « Je serais curieux de savoir comment est perçu le mélange de deux âmes au crépuscule d’une journée. » Sourire en coin, regard taquin, humeur badin.
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Helen Jones
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Lun 3 Fév - 23:26



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L'entrevue de l'année ;
@Aedan Aslinn & @Helen Jones


— Il écrase sa cigarette, nonchalant ? Toutefois, il ne te quitte pas des yeux, audacieux, faisant face. La tension irradie l'espace clos qui vous entoure. Qu'est-ce donc ? Divertissant ; électrisant. Il prend son temps, puis se détache de ton emprise visuelle, scrutant le fameux contrat, source de ces ébats. Unique source ? Peu de chances. Il retourne s'asseoir, élégant, solennel, séduisant. Tu te redresses, passant tes mains sur tes hanches, les faisant glisser le long du tissu bordeaux qui t'habillait, le défroissant d'un raffiné revers. Tes joues sont très légèrement teintées de pourpre, et ton sourire ne s'éteint pas, tu pivotes simplement sur le côté, afin d'être à nouveau face au jeune homme, reposant ta main gauche sur le bureau, à côté de toi. Il prend son temps, respire paisiblement, analyse la scène, puis relâche sa tête en arrière, entrouvrant les lèvres. Un mini-bar de mon choix et qu’importe le prix, dans ma chambre. Le besoin d’avoir l’ivresse à portée de main, ressentir le plaisir d’une journée rondement menée ou même ne pas être seul durant les nuits mélancoliques. Ton sourire s'efface, et, instantanément, tes sourcils se froncent ; tu sembles d'abord déstabilisée, il se fout de moi?. Mais, contre toutes attentes, il poursuit. Evidemment, l’approvisionnement sera à mes frais. Je ne voudrais pas trop tirer sur la corde. Et il va de soi, que vous pourriez toujours vous joindre à moi. Je ne suis pas égoïste dans le genre. Tes traits s'apaisent, et un rictus tord ton visage, oscillant entre l'amusement et l'incompréhension, tu éclates d'un rire franc, calme, avant de hocher la tête, non pas forcément pour acquiescer à sa requête, mais davantage pour l'inviter à poursuivre son court monologue, alors qu'il hausse les épaules puis se redresse. Il s'oriente face à toi, serein, comme si la partie était finalement gagnée d'avance. Sa question te fait baisser les yeux, comme pour fuir son regard qui à nouveau cherche à s'enliser dans le tien. Son aura te rattrape et, le Chaton timide vient s'offrir à sa vue. Je serais curieux de savoir comment est perçu le mélange de deux âmes au crépuscule d’une journée. Tu ronronnes ; dévoiler tant de cartes n'est pas dans tes habitudes, encore moins lorsqu'elles concernent ton cœur. Tu esquisses un sourire qui dévoile tes dents, affrontant le Conquérant, avant de croiser l'une de tes jambes par dessus l'autre, croisant ensuite tes bras sur ta poitrine. Tu respires profondément, appréhendant ta propre réponse, et surtout, sa réaction. Monsieur Aslinn, vos requêtes ont la particularité de me surprendre.. Vous en conviendrez. Ta voix est douce, tu prends ton temps. Un mini-bar, dîtes-vous ? Ma foi, je suis prête à exceptionnellement vous octroyer ce privilège. Néanmoins, je vous sommerai bien évidemment d'assurer vos cours, et ce, sans la moindre goutte d'alcool dans le sang, n'est ce pas ? Cela va de soi. Un sourire habille toujours tes lèvres, bien que plus retenu, alors que l'un de tes sourcil se hausse, forme de mise en garde, en cas d'abus, adressée au Loup qui se transforme en louveteau tatillons, bien qu'exigent, le petit. Tu demeures immobile après ces quelques mots, encore quelque peu désarmée, prise de court. Pour ce qui est de votre seconde requête ... Tu laisses consciemment un silence s'installer, pesant, lourd de sens, avant de lentement décroiser tes bras, laissant ta main gauche longer le bois, te retournant pour revenir à ton propre fauteuil, t'y asseyant lentement. Tu te joues de lui, le fais languir. Tes yeux se relèvent vers les siens. Si vous entendez par là boire un verre entre collègues après une éreintante et pénible journée, par ces doux termes habillement maniés, eh bien, je n'y vois, ou plutôt, la politique de l'établissement n'y voit aucun inconvénient. Tu patientes, observant chacun de ses nerfs faciaux avec attention, une attention toute particulière. Puis, tu continues, lentement, venant tapoter du bout de tes doigts le bureau. Si, au contraire, vous parlez de choses plus concrètes ; tu baisses les yeux, les ramenant rapidement aux beau bleu des siens, je dois vous avouer que l'occasion ne sait jamais présentée. Ta fin de phrase, le ton que tu emploies est taquin, provoquant. Échec et mat? Non, pas déjà. Tu pousses le contrat de ton autre main, l'approchant encore un peu davantage du bord, venant ensuite te saisir d'un stylo métallique relativement lourd, chromé, avant de poser ce dernier devant ton interlocuteur. Seul le temps, ainsi que votre signature, pourront être témoins de mon avis à ce sujet, cependant. Ajoutais-tu, d'une voix presque inaudible. L'atmosphère feutrée s'alourdissait, tandis que tu semblais féline, tentatrice. Vous n'oseriez pas. adressais-tu intérieurement à l'homme irrésistiblement mystérieux. Tu avais néanmoins prêté peu d'attention à sa première demande, tant tu connaissais l'homme de part les écrits que tu possédais ; en effet, Aedan semblait demeurer droit et un homme de confiance. Cela te suffirait, à défaut de plus, et, tu ne pouvais nier qu'il t'amusait, te fascinait. Ses yeux bleus t'envoûtaient, et te semblaient à présent familiers bien qu'inconnus. Ce petit jeu, bien que fort attrayant, se devait malheureusement de prendre fin dans les plus brefs délais, tant l'heure avait tourné. Nous n'étions hélas pas hors du temps. Mais, tu désirais en savourer encore quelques instants.
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Aedan Aslinn
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Mar 4 Fév - 10:30

Que fais-je donc ici ?
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L'entrevue de l'année
Rire qui illumine la pénombre de la pièce. Douce mélodie. Sonorité qui étire mes pulpeuses. Je la couve d’un coin de regard. Je ne suis pas certain qu’elle rie franchement, plutôt masqué une gêne. Surprise ? Ses yeux fauves se dérobent au mien. Je penche la tête. Oser me priver de telles iris, c’est impoli ! Frisson qui chatouille mon échine quand un doux sourire orne son visage. Je me sens privilégié sur le moment. Je triture ma lèvre, en attente, intéressé. « Monsieur Aslinn, vos requêtes ont la particularité de me surprendre… Vous en conviendrez. Un mini-bar, dîtes-vous ? Ma foi, je suis prête à exceptionnellement vous octroyer ce privilège. Néanmoins, je vous sommerai bien évidemment d'assurer vos cours, et ce, sans la moindre goutte d'alcool dans le sang, n'est-ce pas ? Cela va de soi » J’emprisonne un rire tant c’était impensable et que cela ne m’a pas traversé l’esprit. Pour autant, je ne l’interromps pas pour couper court à cette aberration. « Pour ce qui est de votre seconde requête ... » Je me penche en avant, remontant légèrement les pans de mon pantalon. Le plus enivrant arrive et je ne veux louper aucune syllabe de cette bouche parfaitement maquillée. Je ne rate rien de sa démarche suave et on se fait face, à nouveau, le bureau pour nous séparer. A tort, ou à raison, que sais-je ? Le feu et l’eau qui dansent diablement. « Si vous entendez par là boire un verre entre collègues après une éreintante et pénible journée, par ces doux termes habillement maniés, eh bien, je n'y vois, ou plutôt, la politique de l'établissement n'y voit aucun inconvénient. » Je hoche la tête lentement. Est-ce que mon insolent de cerveau n’a retenu que : aucun inconvénient ? Oups. « Si, au contraire, vous parlez de choses plus concrètes .. Je dois vous avouer que l'occasion ne sait jamais présentée. » On parle de quoi, par choses plus concrètes ? Mon cerveau veut le savoir immédiatement. Respire Aedan, tu es civilisé. Je plaque mon dos contre le dossier du confortable fauteuil, croise les bras et sourit de plus belle. Ah ! Une sacrée nouvelle !! Inviter mon supérieur à boire un verre de ma cave personnelle devient un objectif avant la fin de l’année. Ce qui signifie plus que quelques jours. Tu es bien audacieux Aedan me prévient ma conscience. Nos doigts se frôlent lorsque je prends le massif stylo, jouant avec, le faisant tourner sur le dos de mon pouce. Arc électrique qui parcoure mon âme. Qu’est-ce donc ? Nos Auras se touchent ? « Seul le temps, ainsi que votre signature, pourront être témoins de mon avis à ce sujet, cependant. » Je la regarde une dernière fois puis, je me mets à lire plus sérieusement le fameux contrat. Tout est réglo. Je l’affronte à nouveau. « Sachez que le paraître m’empêchera de venir exprimer mon saoul face aux génies de nos futurs présidents, avocats et autres. De même, je respecte le standing de votre établissement et ce n’est pas de moi que le déshonneur viendra. Soyez-en assuré. » Je me devais de mettre les choses au clair. C’est primordial. Je tiens à tenir ma réputation. « Également, je ne peux me contenter de savoir que ma supérieure puisse n’avoir jamais bu un verre entre collègue et que je vous invite dans les plus brefs délais. Avant le 31 Décembre, je vous laisse le jour et l’heure mais en parfait employé, je ne peux fermer les yeux ce passage obligatoire. Je tâcherais de faire une véritable collection digne de vous. » Invitation lancée. Ou imposée ? Je ne pouvais passer outre. Je me montre plus entreprenant dans ma démarche. Et cette fois et seulement maintenant, je signe. Je ne sais pas lequel de nous deux venait de s’affranchir d’un pacte avec le Diable ? Mais je suis prêt à jouer et je glisse notre preuve d’engagement jusqu’à elle. Acte I terminé. Je me lève lentement, lisse mon trois pièces dit du quotidien, rien de trop pompeux à mes yeux. Mais qui pouvait paraître tout autre pour le commun des mortels. Je profite de sa silhouette jusqu’aux dernières secondes. « Je vous souhaite une douce soirée. Et merci pour ce moment. » Une légère révérence, corps qui se courbe et je m relève un sourire de toutes mes dents.

Alors Pelote de Laine, prête à danser avec le Chaton ?
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Helen Jones
Helen Jones

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Mer 5 Fév - 15:51



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L'entrevue de l'année ;
@Aedan Aslinn & @Helen Jones


— Ses doigts effleurent les tiens. Douce et amère torture de ne pouvoir savourer davantage ce discret contact. Un sourire habille ses fines lèvres, et une chaleur impalpable t'envahit. Tes yeux ne se dérobent pas, fixant l'Assaillant qui tente de faire chavirer ton navire, perdu en plein océan. Intéressant. Un soupçon de clairvoyance te parcourt, mais tu l'ignores, bien trop concentrée à l'observer, le détailler. Il est soigné, dangereuse tentation. Tes lèvres peine à se clore lorsque ta phrase prend fin, et il prend le stylo entre ses doigts, silencieux. Il parcourt l'écrit, et tu te délectes de ses yeux clairs qui balaient tes lignes. Sachez que le paraître m’empêchera de venir exprimer mon saoul face aux génies de nos futurs présidents, avocats et autres. De même, je respecte le standing de votre établissement et ce n’est pas de moi que le déshonneur viendra. Soyez-en assuré. Il reporte son attention sur toi ; il dit vrai, tu n'en doutes pas un seul instant. Le déshonneur ? Quel amusant terme, lorsque l'on sait qu'il peut également convenir comme qualificatif d'une femme s'étant laissée porter par ses pulsions charnelles. Tu esquisses un sourire malgré toi, et acquiesces d'un discret hochement de tête, comme pour lui assurer ta foi. Il poursuit, plus légèrement toutefois. Également, je ne peux me contenter de savoir que ma supérieure puisse n’avoir jamais bu un verre entre collègue et que je vous invite dans les plus brefs délais. Avant le 31 Décembre, je vous laisse le jour et l’heure mais en parfait employé, je ne peux fermer les yeux ce passage obligatoire. Je tâcherais de faire une véritable collection digne de vous. Je recule, retirant mes mains du bureau, m'adossant contre le moelleux siège qui m'accueille. Un sourire évocateur se place sur mon visage, alors que mon coude droit vient se positionner sur l'accoudoir du fauteuil, et ma main à hauteur de mon visage ; je fais tourner ma bague argentée autour de mon annulaire, l'écoutant, poétique. Soit. Qui serais-je pour ne pas accepter une invitation aussi savamment étudiée ? Teintée d'amusement, j'accepte l'invitation des plus audacieuses. De mémoire d'Institut, jamais une telle hardiesse ne s'était vue. L'entrevue promettait de vifs rebondissements, pour sûr. L'homme repose rapidement ses yeux sur le contrat, puis, d'un geste élégant et tant désiré, appose sa marque sur le contrat. Affaire rondement menée ; y aurais-je perdue des plumes ? Presque de façon salvatrice, il repousse l'objet jusqu'à moi, le glissant d'une main contre le bois. Je le contemple, Saint Graal des termes nous liant à présent. Tu poses ta main droite sur ce dernier, peur qu'il s'envole? Tu relèves la tête, suivant sa propre danse ; il se redresse, défroisse son élégant apparat, s'incline majestueusement, poliment. Je vous souhaite une douce soirée. Et merci pour ce moment. Tu lui octroies le droit de prendre congé, te relevant à ton tour, une main sur ton ventre, et incline la tête vers lui, en un signe de profonde appréciation. Il sourit, ses dents se dévoilent. Et quelles dents. Tu repousses tes idées fantasques de, peut-être, un jour les voir te dévorer, et abaisse ton regard à la porte qui lui fait dos. Tu ranges l’échiquier ; mais qui est le vainqueur, ou même, le détenteur ?
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